Ce jeudi plusieurs thématiques ont ouvert des discussions sur la coopération entre l’Asie et l’Afrique. En présentant ces atouts dans certains secteurs de développement comme les assurances, le Japon prévoit de former dans 30 pays africains des experts à la gestion des risques financiers et de la dette publique dans les trois prochaines années.
Une stratégie pour Tokyo de renforcer sa présence en Afrique, où ses investissements sont à la traîne face à ceux de Pékin, qui a notamment promis 60 milliards de dollars en nouveaux financements lors du sommet Chine-Afrique de l’an dernier.
Cependant le gigantesque projet d’infrastructures des « Nouvelles routes de la soie », lancé en 2013 par Pékin pour relier l’Asie, l’Europe et l’Afrique à la Chine, a été accusé de favoriser les entreprises et ouvriers chinois au détriment des économies locales, d’enferrer les pays hôtes dans la dette et de ne pas tenir compte des droits humains et de l’environnement.
Tokyo essaie aussi d’encourager le secteur privé nippon à davantage investir en Afrique: plus de 150 entreprises du pays étaient ainsi présentes en marge des rencontres officielles de cette 7ème édition de la Ticad.
Journal du mali