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Terrorisme dans le Sahel… L’armée du Faso sauve des enfants des griffes des terroristes

Les terroristes qui subissent de lourdes pertes en ce moment dans les pays du Sahel, ne peuvent plus faire face à la puissance de feu des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) au Burkina Faso.

Malgré le soutien populaire et mondial dont a bénéficié le Capitaine Ibrahim Traoré le mercredi 30 avril 2025, les commanditaires et sponsors des terroristes persistent dans leur entêtement à vouloir le renverser. C’est sans compter sur les FDS patriotes et loyalistes, forces conjointes aguerries et déterminées de l’AES.

Les FDS, à travers leurs opérations offensives et leur professionnalisme, continuent de libérer des jeunes victimes du terrorisme ambiant, en leur redonnant une nouvelle chance de croire en leurs rêves d’enfant : devenir médecin, enseignant, footballeur, policier, pilote ou maître coranique. Selon des informations relayées par l’Agence d’information du Burkina

Les FDS continuent d’investir les villages sous l’emprise de la terreur de ces bandits armés et mercenaires terroristes pour libérer tous ces enfants otages et victimes du djihadisme.

Pour que cette guerre téléguidée contre le vaillant peuple burkinabè s’estompe le plus rapidement, les FDS n’hésitent pas à tendre la main à ces jeunes gens enrôlés de force par le Groupe criminel de soutien à Ibliss et à ses disciples. Que ce soit le JNIM ou GSIM ou Nousra ou NOSTRA, ils sont particulièrement actifs dans cette zone stratégique de la rzgiob des trois frontières : le Liptako Gourma.

Ils capturent et séquestrent des mineurs, dont l’âge oscille entre 9 et 14 ans, pour en faire des assistants utiles. Ils s’appellent Saalim, Ridwane, Moumouni ou encore Abou, et âgés de 9 à 14 ans, entraînés à la guerre, battus, affamés, souvent enrôlés sous la pression ou avec la complicité de leurs propres parents, ces enfants ont vu leurs rêves brisés et leur avenir compromis par les terroristes.

Aujourd’hui sauvés par les forces combattantes du Burkina, ils livrent des témoignages poignants et bouleversants sur l’enfer qu’ils ont vécu. Ils se livraient à la pose d’engins explosifs antipersonnels avec les malfaiteurs qui les utilisaient comme guetteurs, opérateurs radio ou même combattants débutants. Ils les déployaient par vague dans les zones de conflit pour recueillir des informations sans éveiller les soupçons.

Lors du démantèlement de plusieurs bases terroristes, l’armée burkinabè a pu sauver plusieurs de ces mineurs. Leurs témoignages révèlent l’ampleur des violences subies.

Saalim, également âgé de 10 ans, a été retiré de l’école par son propre père pour subir une formation militaire de trois semaines dans les camps de Nousra. Il a servi comme guetteur pendant deux ans avant d’être secouru. Trop frêle pour porter une kalachnikov, il a été assigné aux tâches de guet et de transmission radio. Maltraité, il a été libéré grâce à une opération militaire.

Ridwane9 ans, rêvait de devenir footballeur professionnel, comme Lionel Messi. Il a été kidnappé dans la région de Dédougou et utilisé pour espionner les positions des forces combattantes depuis les hauteurs boisées.

Quant à Massahoudou (10 ans), confie-t-il : «Mon rêve, c’était de devenir un grand infirmier pour soigner les gens». Lui et vingt autres enfants ont été emmenés de force dans la forêt après la prise de leur village.

Moumouni12 ans, voulait devenir pilote. Ses parents l’ont forcé à rejoindre les terroristes. Pendant quatre ans, il a gardé des animaux volés et transmis des informations aux terroristes.

Abou, 13 ans, qui souhaitait apprendre le Saint Coran pour enseigner la paix, s’est retrouvé, avec dix autres enfants, à guetter les FDS avant d’être envoyé sur le terrain de combat, avec la complicité de son père.

Younoussa, 14 ans, rêvait de devenir policier. Après une formation complète, il a été chargé de la surveillance, de l’alerte, et de la conduite des animaux volés lors des attaques.

Quant à Daouda, 14 ans, il a été enrôlé de force avec plusieurs camarades. Tous n’ont retrouvé la liberté que grâce à l’intervention courageuse des forces combattantes.

Ce drame touche aussi les familles. Saali, une mère, raconte : «Mon fils m’a été arraché sous la menace. Aujourd’hui, je l’ai retrouvé grâce aux FDS. Je prie pour que d’autres mères connaissent ce bonheur». Elle lance un appel aux femmes : «Quittez les brousses, protégez vos enfants, parlez à leurs pères pour empêcher leur enrôlement».

Mosquées et églises ont été prises pour cibles, des civils sans défense ont été massacrés, des femmes violées, des villages pillés. «Ils disent combattre pour l’islam, mais ils violent toutes ses lois», dénonce un officier ayant participé à une opération de sauvetage.

Le GSIM, qui se présente comme un défenseur de la religion musulmane, commet en réalité des crimes barbares, violant les lois internationales qui interdisent l’utilisation d’enfants dans les conflits armés.

KML

Source: L’Aube

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