Le téléphone portable joue un rôle important dans la vie de tous les jours. A l’inverse, il engendre beaucoup de problèmes dans bon nombre de couples.
Malgré son côté utilitaire, le téléphone portable est synonyme de conflits chez beaucoup de couples. Pour Touré Kadiatou Dao, le problème causé par le téléphone portable dans un couple se situe à deux niveaux.
“Il y a des maris qui fouillent dans le téléphone de leurs femmes, cela peut créer des problèmes imaginables par la suite. Souvent aussi il y a des épouses jalouses qui se permettent de toucher aux téléphones de leurs maris pour vérifier leurs appels et messages. En voyant quelque chose de suspect, les disputes commencent et la confiance s’effrite”.
Selon Diallo Foyiti Diarra, le téléphone est personnel. “Le téléphone est personnel. On n’a pas le droit de toucher au téléphone d’une personne à son insu et sans son autorisation. Dans un couple, pour éviter les disputes, il faut laisser le téléphone de l’autre, car vous trouverez toujours quelque chose dedans qui va vous énerver et aboutira à des disputes. Le téléphone vous approche des gens qui sont loin de vous et vous éloigne des gens qui sont proches de vous”.
“Cet outil a une ascendance sur nos vie de tous les jours. Avant dans un grin, les gens discutaient des sujets, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Vous trouverez que tout le monde est concentré sur son téléphone. Dans un couple, c’est pire. Chaque partenaire a les yeux rivés sur son téléphone, la communication n’a plus de place, et un couple sans communication est vouée à l’échec”, déclare Astou Barry.
Pour Aminata Diarra, le téléphone constitue 90 % des conflits chez les couples, surtout avec les réseaux sociaux. “Les causes de conflit chez les couples sont nombreuses, mais le téléphone constitue en général la majeure partie de ces conflits. L’arrivée des réseaux sociaux a aggravé les choses. Ils ont pris une place importante dans notre vie quotidienne jusqu’à ce qu’on oublie parfois des devoirs en tant que femme mariée ou homme marié”.
Moctar Dramane Koné, Stagiaire
Source: L’indicateur du Rénouveau-Mali