Selon des ONG, environ 50 personnes ont trouvé la mort dans des conflits inter-communautaires enregistrés durant les derniers jours dans l’est du pays.

Plusieurs chefs traditionnels de l’est du Tchad, théâtre ces derniers jours d’affrontements inter-communautaires sanglants, ont été suspendus de leurs fonctions, ont rapporté des médias locaux et africains

Deux arrêtés ont été publiés à cet effet jeudi par le ministre de la Sécurité publique, Mahamat Abali Salah, précise l’Agence de presse africaine (APA).

Le ministre tchadien reproche aux concernés un “laxisme avéré et (une) complaisance à outrance dans la gestion des affaires du sultanat, laissant ainsi s’instaurer un désordre total engendrant une confrontation meurtrière entre communautés”, précise l’APA.

Le sultanat du Ouaddaï, un des plus anciens du pays, et les sous-préfectures nomades d’Abougoudam, de Marfa, de Chokoyan et d’Abdi, fiefs des chefs traditionnels mis en cause, se trouvent dans les provinces du Ouaddaï et de Sila ( est), où des conflits inter-communautaires meurtriers ont été enregistrés durant les derniers jours, rappelle le même média.

Selon un bilan dressé par des organisations de défense de droits de l’Homme, environ 50 personnes ont trouvé la mort dans ces conflits qui ont opposé des éleveurs nomades à des agriculteurs.

Source: actualite-news