Les travaux des assises nationales sur l’éducation, lancés hier par le président de la République, Ibrahima Boubacar Kéita seront axés sur les défis de l’enseignement et les jalons pour une école plus performante.
“Tous ensemble pour une école performante et résolument tournée vers l’excellence” : est le thème des assises de la table ronde sur l’éducation qui se tient depuis hier au Palais de la culture Amadou Hampâté Bah.
Elle est initiée par le Premier ministre, Abdoulaye Idrissa Maïga. Les experts et acteurs de l’éducation mettront à profit leurs expériences pour passer en revue les difficultés majeures auxquelles l’école malienne est confrontée. Le président de la République, appréciant l’initiative dans son contexte, a émis le souhait de voir les recommandations issues des trois jours d’échanges rendre l’école malienne plus performante et au contact des défis de l’heure.
Le maire de la Commune V, Amadou Ouattara, a justifié la pertinence de l’initiative par le fait le conseil communal et l’ensemble des forces vives sont constamment interpellées sur la question relative à la gestion de l’école et la mise en disposition d’un enseignement de qualité aux élèves.
“Les assises seront l’occasion de faire un diagnostic institutionnel et organisationnel sur le système éducatif. De la réforme de 1962 en passant par la Loi d’orientation sur l’éducation en 1998, le Forum national sur l’éducation en 2008, l’éducation n’a cessé d’être le centre d’intérêt des préoccupations des autorités. Ces initiatives ont abouti à de résultats tangibles à notre système éducatif”, a-t-il rappelé.
Le coordonnateur général des conférences sociales, Pr. Doulaye Konaté, est revenu sur les objectifs de la table ronde sur l’éducation. “C’est la première sur trois autres annoncés dans la DPG du Premier ministre. L’objectif est d’encourager l’obtention de consensus pour promouvoir le dialogue social. Le système éducation ayant été éprouvé ces dernières années, le gouvernement a jugé utile de se pencher sur les défis. La vision est de prévenir le diktat conjoncturel en privilégiant le dialogue social…”
Malgré les énormes efforts consentis par l’État, le système éducatif est face aux défis, a-t-il ajouté. “La gravité de la situation de l’école nous amène à nous interroger sur un nouveau pacte social. Cette table ronde ne sera pas une table de plus sur les fora de l’éducation, mais apportera une touche aux acquis”, a promis Pr. Doulaye Konaté.
Bréhima Sogoba
source: L’indicateur du Rénouveau