A son retour de vacances, Barack Obama a retrouvé sur son bureau un agenda chargé, notamment en matière de politique étrangère où les situations explosives se multiplient de l’Ukraine à l’Irak en passant par Gaza et la Libye. La Maison Blanche a fermement rejeté une proposition syrienne de coordoner la lutte contre l’EI.
Depuis la décapitation du journaliste James Foley qui a horrifié l’Occident, les pressions s’accentuent sur Barack Obama pour qu’il ordonne des frappes aériennes en Syrie, à Raqqa notamment, où les jihadistes ont leur quartier général. Son porte-parole, Josh Earnest a toutefois annoncé hier qu’il n’avait pas encore pris de décision. Il préférerait former une coalition avec les Européens qui sont tout aussi menacés que les Américains et avec d’autres pays arabes alliés.
Rfi