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Syrie: le langage des armes supplante toujours la diplomatie

SYRIE

D’après le vice-Premier ministre syrien Kadri Djamil en visite à Moscou, la conférence de paix dite « Genève 2 » visant à mettre fin à la guerre en Syrie se tiendrait en Suisse les 23 et 24 novembre 2013. Dans l’immédiat, ce sont les armes qui parlent en Syrie, comme à la prison d’Alep, l’un des principales du pays, tenue par les forces du régime,  mais assiégée depuis le printemps dernier par les rebelles qui cherchent à en prendre le contrôle. L’assaut rebelle a été donné dans la soirée, et, ce 17 octobre au matin, la situation semblait plus calme.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, les affrontements à la prison d’Alep auraient baissé d’intensité. L’OSDH, qui dispose d’un réseau de correspondants sur place n’est pas en mesure de préciser si les rebelles qui ont donné l’assaut hier soir ont réussi à se maintenir dans l’enceinte du bâtiment ou s’ils ont été repoussés par l’armée à l’extérieur.

Une certitude : les assaillants n’ont pas atteint les bâtiments où se trouvent les prisonniers.  Toujours selon l’OSDH, l’assaut serait mené par des combattants du Front al-Nosra et du groupe islamiste Ahrar al-Cham. Ce n’est pas la première fois que la rébellion syrienne tente de s’emparer de la prison d’Alep. En avril et en mai dernier, l’armée avait réussi à faire échouer deux tentatives.

Conditions sanitaires effrayantes

Depuis, le bâtiment est en état de siège permanent. Le CICR et le Croissant Rouge sont autorisés plusieurs fois par semaine à pénétrer à l’intérieur pour apporter de la nourriture aux détenus et à leurs gardes. Et, selon l’OSDH, les conditions sanitaires à l’intérieur sont devenues effrayantes.

L’Observatoire évoque des cas de tuberculose et de gale et l’on ne sait même pas précisément combien de personnes sont retenues. Il y aurait entre 4 000 et 5 000 détenus, en majorité des criminels de droits commun mais aussi des islamistes et des militants anti el-Assad.

A Paris, le président  Hollande s’est engagé, à la demande du Haut commissariat aux réfugiés  à accueillir 500 réfugiés syriens en France. Le président français venait de s’entretenir avec  avec le haut  commissaire aux réfugiés, Antonio Guterres.

 

SOURCE : RFI

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