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Syrie: 40 morts dans des tirs de roquettes du régime près de Damas

Quarante personnes ont été tuées vendredi dans des tirs de roquettes du régime contre un marché à Douma, fief rebelle situé à l’est de Damas, a annoncé l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

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“Les forces du régime ont tiré plus de 12 roquettes sur un marché” de Douma, dans la Ghouta orientale, a déclaré à l’AFP Rami Abdel Rahmane, le directeur de l’Observatoire.

“Quarante personnes ont été tuées et au moins 100 ont été blessées”, a-t-il ajouté, précisant que ce bilan était susceptible de s’alourdir car certains des blessés se trouvent dans un état grave.

Selon M. Abdel Rahmane, des tirs de roquettes et d’obus se poursuivaient en fin de matinée.

Une vidéo publiée par le Comité de coordination de Douma, un groupe de militants locaux, montre des personnes gisant dans des flaques de sang au milieu d’étals défoncés.

Un garçon visiblement sous le choc se tient au milieu de la scène tandis que des adultes autour de lui semblent évacuer un blessé en criant “Allah Akbar” (Dieu est le plus grand).

Selon un photographe de l’AFP sur place, les tirs se sont produits tôt le matin alors que des habitants se rendaient au marché. Des dépouilles étaient empilées les unes sur les autres.

Douma avait été visée jeudi par des raids de l’aviation syrienne. Neuf personnes ont été tuées dans ces frappes contre un marché et un hôpital selon un nouveau bilan de l’OSDH, une organisation basée en Grande-Bretagne mais qui dispose d’un large réseau de sources à travers la Syrie.

Des membres du personnel de l’hôpital ont été blessés jeudi, limitant les capacités de traitement des blessés de vendredi, d’après le photographe de l’AFP.

“Douma est l’une des villes qui a enregistré le plus de pertes humaines depuis le début de la guerre”, a déclaré Rami Abdel Rahmane.

Cette ville, qui est la capitale administrative de la banlieue de Damas, est assiégée par les forces du régime depuis près de deux ans et régulièrement prise pour cible par des raids aériens des forces gouvernementales.

En août, des frappes y avaient tué 117 personnes en une seule journée, soulevant un tollé international.

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