De sources concordantes, il nous a été révélé avec preuves à l’appui que dix autres millions de nos francs alloué par l’ANPE au Syntade en 2011 n’ont jamais atterri dans les comptes du syndicat.
Après les fracassantes révélations du nouveau secrétaire général élu du Syntade Yacouba Katilé sur les ondes des radios privées en synchro il ya de cela quelques semaines, voila que de sources concordantes, il nous a été révélé avec preuves à l’appui que dix autres millions de nos francs alloué par l’ANPE au Syntade en 2011 n’ont jamais atterri dans les comptes du syndicat.
En effet pendant plus de 15 ans de règne à la tête du SYNTADE, Siaka Diakité ne parvient pas à déposer son bilan et s’accroche mordicus à un fauteuil dont la légitimité lui a été retirée lors du 12e congrès. L’ANPE qui semble être la vache laitière de Siaka Diakité, avait en 2011 octroyé des aides exceptionnelles au SYNTADE afin d’exécuter certaines missions de fin d’année et d’une subvention pour leurs activités. Il s’agit de 7.000 000 FCFA imputé au budget de l’ANPE exercice 2011- chapitre 611b en date du 16 juin 2011 et de la décision n°11-0316/ANPE et de 3.000.000FCFA également imputés au budget de l’ANPE-Exercice 2011 chapitre 611b de la décision n°11-0544/ANPE en date du 1er Décembre 2011.
Ces deux retraits d’une somme de 10.000.000FCFA n’ont jamais atterri dans les comptes du Syntade. Une autre preuve de la gestion catastrophique et clanique du Sieur Diakité. Avec ses agissements on peut sans doute affirmer que Siaka Diakité appartient à cette race de cadres sans foi ni loi, qui n’hésitent à aucun moment d’user de la bonne foi de l’administration pour assouvir son besoin pécuniaire. Aussi, d’autres sources dignes de foi, nous affirment que la totalité des sommes qui ont été détournées par le sieur Diakité avoisine les 80 millions. Ce qui explique la grande aisance financière qu’il présente. La cupidité semble être la vraie raison pour laquelle Siaka Diakité ne veut nullement céder la place. Par ailleurs le 1er novembre dernier la cour d’appel de Bamako où il avait interjeté appel, a confirmé le 1er jugement rendu en référé par le tribunal de la commune III, ordonnant la cessation des troubles et l’utilisation du nom du sceau et des locaux du SYNTADE.
En plus de cela, l’homme se réclame lutter au nom des travailleurs mais refus, de céder au désir de changement de ces mêmes travailleurs.
La parfaite illustration en date est la tenue ratée d’un congrès parallèle le 07 et 08 dernier qui était prévu à la maison des ainés de Bamako. N’eut été l’intervention des forces de sécurité, il aurait tenu ce congrès parallèle. Ayant appris que malgré toutes les dispositions qu’il avait prises, l’entrée de la maison des ainés lui a été bloquée. Nous nous sommes rendus à l’UNTM afin d’avoir le cœur net pour le rencontrer et savoir ce qui s’était réellement passé. Diakité sans passer par deux chemins a carrément nié avoir une connaissance d’un quelconque congrès.
Il a tout bonnement nié toute connaissance de la tenue dudit congrès, oubliant que la lettre qu’il avait envoyé au directeur de la maison des ainés pour la réservation était en possession de certains confrères. Malgré toutes ses preuves irréfutables, Siaka Diakité ne sait nullement gêné à mentir à propos de ce congrès. Toute chose qui prouve, une fois de plus, que le désir de changement des délégués du 12e congrès du SYNTADE a un très grand fondement.
Hamidou NGATTE, Option