Les juges ont donné hier mardi une suite favorable à la requête introduite par son avocat et ancien ministre de la Justice Me KassimTapo. Mohamed Bathily alias Ras Ba
De nouveaux nuages judiciaires se sont amoncelés sur sa tête trois semaines après son acquittement – précisément le lundi 19 avril – par la Cour suprême dans l’affaire dite de déstabilisation de la transition. Interpellé par la police du 5ème arrondissement, il est rapidement placé sous mandat de dépôt au terme de longs interrogatoires suite à une plainte deux syndicats de magistrature pour outrage.
«Cette décision de la Cour Suprême vient mettre un terme définitif à cette sinistre affaire, et souhaitons-le, aux persécutions inutiles et tentatives d’atteinte à notre honneur et à notre dignité dans le cadre d’un complot imaginaire», a réagi dans un communiqué l’ancien premier ministre Boubou Cissé, principale figure du dossier. «Le délibéré de la Cour suprême est sans appel, donc cette affaire est terminée», a abondé son avocat, Me KassoumTapo.
Selon son avocat, le procureur de la république auprès du tribunal de grande instance de la commune IV allait lui libérer sous contrôle judiciaire n’eût été les échauffourées qui ont éclaté dans la nuit après son interpellation entre les policiers et ses partisans décidés à en découdre.
Me Tapo s’est démarqué des auteurs de ces voies de fait et exigé de leur part des appels au calme et des excuses publiques. Le prêcheur ChoualaBayayaHaïdara contacté a nié toute participation de ses lieutenants à ce mouvement d’humeur et a dit n’avoir donné aucune instruction dans ce sens.
L’ancien bâtonnier a invité les uns et les autres à faire confiance à la justice qui dans un précédent procès a fait preuve d’indépendance et tranché conformément à la loi en un laps de temps. Ce qui n’était pas donné. Sous d’autres cieux les présumés coupables de grave accusation de déstabilisation attendent des années en prison avant de connaître leur sort.
Source: L’Informateur