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Suite au communiqué du Président du CNT dénonçant les propos anti-français de certains membres de ladite institution : Aboubacar Sidiki Fomba estime qu’il (Diaw) est mal conseillé par ses conseillers juridiques

Le 15 janvier dernier après quelques heures de la publication du communiqué du président du Conseil National de la Transition dénonçant les déclarations faites par certains membres du CNT contre la présence des militaires au Mali, le président du parti de l’Alliance Démocratique pour le Mali (ADEPM) Aboubacar Sidiki Fomba a réagi. Selon lui, conformément à la constitution et à la charte de transition, les membres du CNT ont même le droit de demander et de voter des lois pour résilier ces traités à fortiori, dénoncer. Lisez le communiqué.

 

Le parti ADEPM a appris avec une grande  surprise un tel communiqué qui n’est pas du rôle du CNT et qui est attentatoire à la liberté d’expression.

Le parti ADEPM rappelle au président du CNT que conformément à la constitution et à la charte de transition les membres du CNT ont même le droit de demander et de voter des lois pour résilier ces traités à fortiori, dénoncer.

Le parti  ADEPM  rappelle aussi au président du CNT que ce communiqué viole non seulement le règlement intérieur du CNT, mais aussi du décret de nomination et de la constitution de février 1992.

Le parti ADEPM précise que les clauses de la légitime défense qui constituent la base juridique de la présence des forces françaises au Mali conformément à la légitime défense autorisent les dénonciations et les protestations  du peuple malien qui paye ses impôts pour la prise en charge et du gouvernement et de ces forces.

Le parti ADEPM est au regret que le président du CNT pouvait faire économie de ce communiqué en laissant le soin au gouvernement d’interdire la manifestation pour des motifs qui ne manquent pas.

Le parti ADEPM est au regret de constater également que le président du CNT est mal conseillé par ses conseillers juridiques avec une intention de compromettre la liberté d’expression et la prise en otage du titre de représentant du peuple que confère comme rôle aux membres du CNT.  Enfin le parti ADEPM rappelle que le président du CNT n’est pas la seule personne morale et juridique à engager le CNT, et le titre de membre de CNT ne peut aucunement engager le CNT comme le titre de député ne peut aucunement engager l’Assemblée nationale.

Pourtant aucune disposition de la charte, de la constitution et du règlement intérieur du CNT n’interdit aux membres du CNT la liberté d’expression et au CNT et en dehors du CNT. Le parti ADEPM réitère son soutien à la réussite de la transition et aux respects des principes républicains conformément à la constitution et au préambule de la charte de transition.

Ben Chérif

Source : LE COMBAT

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