Parmi les participants aux débats par visio-conférence on peut citer entre autres Dmitry Valentinovich Mosyakov, docteur en sciences historiques, chef du Centre pour l’Asie du Sud-Est, l’Australie et l’Océanie, Institut, d’études orientales de l’Académie des sciences de Russie, Moscou ; Docteur Esu , Ossai-Igwe Lucky Ph.D. Université Utara Malaysia (UUM) Malaisie Professeur agrégé Université Crawford Aboubakar Sidik Fomba, président de la commission santé, développement social et de la solidarité du conseil national de transition du Mali.
Cette rencontre faut-il le rappeler est organisée par Aboubacar Sidik Fomba en collaboration avec l’Agence de communication SCA et l’Agence Tomris et les journaux “Points d’Appui” et IM Mali.
Une journée durant, experts, consultants russes et maliens issus de divers horizons politiques, académiques et sociaux ont planché, sans complaisance, sur la situation sécuritaire, socio politique et économique du Mali au cours des débats houleux et constructifs. Un diagnostic profond est fait des enjeux géopolitiques stratégiques, des défis complexes auxquels fait face le Mali depuis plus d’une décennie. Ainsi, il a été passé au peigne fin les relations tendues de la République du Mali avec la France, l’expansion des groupes terroristes et des conflits armés sur le territoire malien. Au terme des échanges, treize (13) points ont constitué le condensé de la Résolution finale de la table ronde internationale. Tout en prônant “un dialogue sincère et constructif”, comme proposé par le Président Vladimir Poutine, pour résoudre ce conflit de manière pacifique, la table ronde demande à l’OTAN de s’abstenir de toute ingérence dans les problèmes entre la Russie et l’Ukraine.
Cependant, au premier rang des préoccupations fortes soulevées, il a été question de la Convocation d’une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité de l’ONU. En clair, le Mali a demandé à la Fédération de Russie, qui assure la présidence actuelle du Conseil de Sécurité de l’ONU, de permettre l’examen approfondi de sa plainte contre la France. La table ronde a notamment insisté sur “la nécessité d’une épreuve de la vérité pour établir les faits et les responsabilités concernant les actes d’agression et le soutien aux terroristes”.
Dans le même ordre d’idée, elle a exigé que la France et l’OTAN paient des dommages et intérêts à la Libye et aux États de l’AES pour la déstabilisation causée par leurs interventions militaires.
Aussi, elle appelle l’ONU à adopter une approche uniforme dans la lutte contre les violations des droits de l’homme, “sans double standard ni géométrie variable”, elle a exigé la fin des ingérences de l’Union Européenne (UE) dans la gestion des organisations sous régionales africaines, le retrait des bases étrangères de l’Afrique, le respect de la souveraineté nationale, le respect de la souveraineté des Etats membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES)…
M.Traoré