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Stratégie nationale de l’état-civil : Améliorer la performance de notre système d’enregistrement

La SNEC est assortie d’un plan d’actions avec un budget de mise en œuvre qui s’élève à 48,5 milliards F cfa, pour une période de 5 ans.

 

Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Boubacar Alpha Bah a présidé, vendredi dernier, l’atelier de lancement de la Stratégie nationale de l’état civil (SNEC) de la République du Mali, dans un hôtel de la place.

L’évènement a enregistré la présence de l’ambassadeur de l’Union européenne au Mali, Bart Ouvry, du directeur national de l’état-civil, Dr Abdoulalye Alkadi et un parterre de participants. Au cours de cet atelier d’une journée, il a été procédé à une présentation de la SNEC et à une proposition de répartition des responsabilités quant à sa mise en œuvre opérationnelle.

La SNEC vise à améliorer la performance du système d’enregistrement des faits d’état-civil comme moyen d’assurer l’exercice de la citoyenneté formelle, la sécurité juridique du citoyen, la paix et la stabilité, la reconnaissance du statut et des droits humains en général, dont ceux des femmes et enfants.

Il s’agit aussi de produire des statistiques sociodémographiques utiles à la planification des politiques et programmes de développement. Ainsi, l’ambassadeur de l’Union européenne au Mali a salué la décision du gouvernement de lancer cette stratégie.

« L’Union européenne, comme tous les autres partenaires, appuie la SNEC qui permettra au Mali de moderniser son système d’état-civil. Notre engagement commun a été de soutenir son élaboration, que nous continuerons à accompagner dans sa mise en œuvre », a soutenu Bart Ouvry.

Pour sa part, le ministre l’Administration territoriale et de la Décentralisation a fait savoir que la SNEC est assortie d’un plan d’actions avec un budget de mise en œuvre qui se chiffre à 48,5 milliards de F cfa, pour une période de 5 ans.
Ainsi, le ministre Bah a indiqué que la participation de l’Etat est estimée à 21,8 milliards soit 45% du montant total. La contribution attendue des partenaires techniques et financiers s’élève à 26,6 milliards Fcfa soit 55%.

« On ne finira pas d’énumérer les droits et avantages liés à un système performant d’état-civil », a déclaré le chef du département en charge de l’Administration territoriale, ajoutant que chaque période charnière de la vie d’une personne, comme la naissance, le mariage, le décès, est attaché des droits que seul l’enregistrement officiel peut faire valoir.

Pour le ministre, une bonne connaissance de la société dans toute sa diversité permet à l’Etat de mettre en place tous les filets sociaux utiles et ainsi de jouer à plein son rôle de protecteur du citoyen. «Telle est la quête permanente des autorités nationales depuis les premières heures de l’accession de notre pays à l’indépendance », a-t-il souligné.

Boubacar Alpha Bah rappellera que dans cette dynamique, notre pays a engagé entre 2015 et 2016 une évaluation complète de son système de gestion de l’état-civil avec la ferme volonté d’identifier ses forces, mais aussi et surtout de mettre en exergue ses faiblesses en vue d’entreprendre la modernisation du secteur. C’est dans ce cadre, a-t-il précisé, que la SNEC a été adoptée en 2018.

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