C’est à l’issue d’une séance plénière tenue le vendredi 12 janvier dernier dans la salle Modibo Keita de l’Assemblée Nationale que les élus de la nation ont donné leur aval à l’unanimité de ceux présents avec 126 voix pour, 0 contre et 0 abstention, sur le projet de loi portant statut du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale. Ledit projet de loi était défendu par la ministre du Travail de la Fonction Publique, chargée des Relations avec les Institutions, Diarra Racky Talla
D’entrée de jeu, la ministre Diarra Racky Talla dira que le développement harmonieux d’un pays passe par la mise en place d’un système éducatif de qualité, capable de mettre à disposition des ressources humaines de qualité. Pour elle, malgré les efforts du gouvernement d’inscrire l’éducation au rang des priorités nationales, la qualité des produits de l’école au Mali laisse à désirer.
D’après elle, cette baisse de la qualité des enseignements s’explique par plusieurs raisons dont l’insuffisance de motivation du personnel enseignant qui suscite fréquemment des mouvements de grève. Elle a indiqué que face à cette situation, le gouvernement s’est efforcé à satisfaire certaines revendications contenues dans le procès-verbal d’entente signé le 2 mai 2017 avec les syndicats d’enseignants signataires du protocole du 15 octobre 2016.
Pour Diarra Racky Talla, l’adoption de ce projet de loi constituera une avancée notoire pour l’enseignement au Mali. Car elle permet la préservation d’un climat apaisé à l’école et l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel enseignant. Par conséquent dit-elle, le système éducatif du Mali sera de qualité, compétitif et capable de répondre aux exigences du moment.
Mais aussi, ce statut permettra d’assurer une meilleure gestion des carrières des enseignants en autorisant le passage d’un corps de catégorie inférieure à un corps de catégorie supérieure tout en précisant les conditions de cette transposition.
Elle a rappelé les indices de la nouvelle grille qui partent de 235 à 540 pour la catégorie C, 250 à 630 pour la catégorie B1, 275 à 725 pour la catégorie B2, 350 à 1060 pour la catégorie A.
Les députés avant de donner leur feu vert ont fait quelques amendements, des contributions, des critiques et suggestions sur ce projet de loi.
A l’issue de débats, les députés ont donné leur aval par 126 voix pour, 0 contre et 0 abstention.
Solo Minta
Tjikan