Ancienne figure emblématique de l’équipe nationale du Mali, du Stade malien de Bamako mais surtout de l’AS Réal de Bamako, Salif Kéita a été immortalité à jamais par la patrie malienne. Après les hommages d’autres pays comme la France notamment Saint-Etienne où le joueur a marqué de son empreinte l’histoire de la ville stéphanoise, l’Etat du Mali vient, pour la première fois, d’attribuer le nom de la Panthère Noire à un édifice public. Une façon pour le pays de se montrer reconnaissant envers ses figures ayant marqué.
“Le Mali, pays au passé glorieux, chargé d’histoire, de riches cultures et de civilisations anciennes, a regorgé de grandes figures qui ont dédié leur vie à la nation et demeurent à jamais dans la mémoire collective. Cependant, force est de reconnaitre que de nombreux hommes et femmes exceptionnels qui ont réalisé des actions patriotiques sont tombés dans l’oubli”, peut-on lire dans le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 15 mai.
L’inauguration du Stade de Kati s’inscrit dans le cadre de l’exécution d’un vaste programme de réhabilitation et de rénovation des stades et terrains de sports du pays. Elle intervient quelques jours après celle du Stade Mamadou Konaté de Bamako. Ces travaux ont pour objectif de mettre ces infrastructures aux normes internationales en vue de répondre aux besoins des sportifs de haut niveau et de promouvoir le sport de masse. Ils ont concerné la rénovation des clôtures, des bâtiments principaux, des pelouses, des gradins, du terrain multifonctionnel.
De nouveaux bâtiments pour l’administration ont été construits dans les deux stades composés de plusieurs bureaux, d’une salle de réunion, de deux salons VIP, d’une billetterie et d’une salle technique.
Alassane Cissouma
Source: Mali Tribune