La Plateforme contre la Corruption et le Chômage a tenu, le samedi 31 août, sur le Boulevard de l’Indépendance, son deuxième grand meeting pour soutenir les forces armées du Mali contre la corruption. Des milliers de manifestants sont sortis, pour dénoncer la corruption, la magouille et les détournements dont font l’objet des fonds destinés à l’acquisition des équipements militaires.
Sur les pancartes déployées pour la circonstance on pouvait lire : » Le Malien veut une armée structurée « , » L’armée est synonyme d’une nation forte « , » Bannir la corruption au sein de l’armée « , » L’armée malienne est la fierté nationale « , » Stop à la corruption au sein de l’armée », » Les Maliens n’ont pas besoin de généraux malsains « , » Vive une armée dévouée à la nation « .
Lors de ce meeting, les différents intervenants ont tous indiqué que c’est la corruption qui a détruit l’éducation, la santé et a provoqué les multiples litiges fonciers au Mali. » Mais cette fois-ci, on ne va pas rester les bras croisés en les regardants détruire notre armée « .
Dans ses propos introductifs, le porte-parole de la plateforme, le Pr Clément Dembélé a souligné que la révolution des consciences à commencé. Car selon lui, les militaires impliqués dans les affaires des avions cloués au sol et autres affaires ayant éclaboussées notre armée sont connus.
Puis de poursuivre » Nous voulons que les coupables soient arrêtés d’ici la fin de cette semaine sinon le peuple prendra une décision qui s’impose car les fautifs sont connus. On n’attendra plus les résultats des interminables enquêtes qui n’aboutissent jamais. On ne peut pas continuer à se faire de l’argent sur le dos de notre armée alors que des braves soldats sont en train de tomber sur les champs de l’honneur par faute d’équipements adéquats « .
Il souligne que le président de la République et son fils non moins président de l’Assemblée Nationale connaissent les auteurs, » on a pas besoin d’enquêtes pour traquer ses délinquants financiers. Ces criminels ont leur place en prison « ,a-t-il soutenu.
Abdoul DEMBELE
Source: l’Indépendant