La Cédéao, l’UA, l’UE et l’ONU ont une position commune sur la légalité et la légitimité du président Ibrahima Boubacar Kéita et le renforcement de son rôle central dans la résolution de la crise malienne.
L’opposition ne doit pas rater le train du gouvernement d’union nationale pour la sortie de crise. La communauté internationale est prête à aider le Mali à sortir de ce bras de fer et préconise la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Le gouvernement d’union nationale annoncé est la preuve de la volonté du président IBK de décrisper le climat social très tendu depuis plus d’un mois.
Des partis, des mouvements et associations, dont les Maliens de la diaspora sont déjà dans la logique de figurer dans le gouvernement d’union nationale. La diaspora malienne regorge de cadres capables pour y figurer.
Le Mali est sans gouvernement depuis plus de 25 jours et l’on comprend les raisons à l’origine de ce retard. Mais, une chose est sûre, plusieurs CV sont déposés sur la table du Premier ministre reconduit. Le président de la République voudrait bien une situation apaisée avant de mettre en place un gouvernement et pour cela il multiplie les négociations avec la contestation afin qu’elle accepte d’y participer.
Mais, l’arbre ne doit pas cacher la forêt, la situation de crise qui prévaut dans notre pays est la résultante de plusieurs griefs qui sont reprochés aux gouvernements successifs du président IBK et qui se sont amplifiés sous le gouvernement de Dr. Boubou Cissé. Nonobstant tous ces griefs, le PM Boubou Cissé devrait rester pour la stabilité du Mali.
Bara
Source : Notre Printemps