La Cédéao a exigé lundi un Président de Transition et un Premier ministre civil et donne jusqu’au 15 septembre à la junte malienne pour passer le pouvoir. C’est la conclusion du Sommet des chefs de l’Etat qui s’est tenu hier lundi à Niamey au Niger.
Aussi, le président sortant de la CEDEAO, le président nigérien, a rappelé les sanctions de l’organisation contre le Mali. C’était au cours du 57ème sommet ordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest qui se tient à Niamey. « La junte doit nous aider à aider le Mali », a déclaré Mahamadou Issoufou.
La situation politique du Mali a été un des principaux sujets abordés lors de cette réunion ordinaire de la CEDEAO. « Nous avons demandé la mise en place d’une transition, d’une durée de 12 mois maximum, dirigée par des civils », a rappelé le président de l’organisation sous régionale. « Il est du devoir de notre communauté d’assister les Maliens en vue d’un rétablissement rapide de toutes les institutions démocratiques. La junte militaire doit nous aider à aider le Mali », a ajouté Mahamadou Issoufou avant de poursuivre que la CEDEAO espère que la junte « répondra favorablement aux mesures prises par notre communauté ».
Au cours de cette réunion ordinaire, les chefs d’Etats de la CEDEAO ont aussi fait le bilan de leurs activités réalisées au cours de cette année 2020. L’élaboration d’un plan régional de relance économique post-COVID19, le renforcement des efforts de lutte contre le terrorisme ont également été évoqués par les chefs d’Etats.
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