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Sommet des chefs d’Etat de la CEDEAO : Les sanctions contre le Mali restent maintenues

La 59 ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) s’est tenue, le samedi 19 juin 2021, à Accra au Ghana. Au cours de ce sommet, la situation politique, sécuritaire et économique dans l’espace communautaire a été examinée par les dirigeants de l’Afrique de l’ouest. En outre, la crise au Mali est un sujet qui a été évoqué par les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO. Au cours des travaux, les dirigeants de la CEDEAO ont décidé de maintenir leur sanction contre le Mali. «La suspension est toujours maintenue jusqu’à ce que nous soyons rassurés du progrès, […] jusqu’ à ce que la situation suive un bon chemin», a souligné le Président de la Commission de la CEDEAO, Jean Claude Kassi BROU, lors d’une conférence de presse à l’issue du 59ème Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.

Dans la journée du samedi 19 juin 2021, le Médiateur de la CEDEAO sur la crise malienne, Goodluck Jonathan, a fait savoir qu’il est à Accra au Ghana avec l’équipe de médiation pour informer la 59ème session ordinaire de l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO sur la situation en République du Mali. « Je participe aux travaux du 59ème  Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO. Nous analyserons la situation politique, sécuritaire et économique dans notre espace communautaire et nous examinerons les rapports sur la crise au Mali, la reforme institutionnelle ainsi que le programme de la monnaie unique de notre Organisation », indique le président Ivoirien, Alassane Ouattara. Le président du Burkina Faso, Roch M.C. Kaboré a également mis l’accent sur la situation sécuritaire de la sous région «  Nous avons entamé ce matin les travaux de la 59ème  session de la Conférence des chefs d’Etat et gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. En tant que champion de la libre circulation des personnes et des biens dans notre espace, je donnerai ma vision sur l’évolution de cette question. Nous allons aussi examiner des dossiers en rapport avec la situation sanitaire, la situation sécuritaire et la situation politique », a-t-il dit. A l’issue des travaux du sommet, le Président de la Commission de la CEDEAO, Jean Claude Kassi BROU, a animé une conférence de presse pour donner les conclusions de la rencontre. Concernant la situation au Mali, le conférencier a fait savoir qu’il y a un développement positif. Pour preuve, il dira qu’après le coup d’Etat du 24 mai 2021, un gouvernement civil a été mis en place quelques  jours après la visite de Goodluck Jonathan. Par ailleurs, il a invité les autorités de la transition au Mali à maintenir la date des élections. Par la voix de Jean Claude Kassi BROU, la CEDEAO promet de suivre la progression de la situation au Mali. Il a précisé que les sanctions contre le Mali restent maintenues. « La suspension est toujours maintenue jusqu’à ce que nous soyons rassurés du progrès,[…] jusqu’ à ce que la situation suive un bon chemin », a souligné le Président de la Commission de la CEDEAO, Jean Claude Kassi BROU.

Il faut rappeler que suite au coup de force intervenu au Mali le 24 mai 2021, les chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO ont tenu un sommet extraordinaire sur la situation politique au Mali, le 30 mai 2021 à Accra au Ghana. Dans le communiqué final de la rencontre, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont décidé de suspendre le Mali des institutions de la CEDEAO conformément aux dispositions de la CEDEAO. Pour la CEDEAO, la « date du 27 février 2022 déjà annoncée pour l’élection présidentielle doit être absolument maintenue ». « Après de longues discussions sur la situation au Mali, les chefs d’État et de gouvernement ont pris les décisions suivantes : Ils réaffirment l’importance et la nécessité de respecter le processus démocratique d’accession au pouvoir, conformément au Protocole de 2001 de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance. Ils condamnent en particulier toutes les actions qui ont conduit à l’instabilité persistante au Mali et ses conséquences dans la région. Ils décident de suspendre le Mali des institutions de la CEDEAO conformément aux dispositions de la CEDEAO. Ils réaffirment la nécessité de respecter la période de transition de 18 mois décidée à Accra. Dans ce contexte, la date du 27 février 2022 déjà annoncée pour l’élection présidentielle doit être absolument maintenue. Un mécanisme de suivi sera mis en place à cet effet. Ils réitèrent les décisions antérieures selon lesquelles le chef de la transition, le vice-président et le premier ministre de la transition ne devraient en aucun cas être candidats à la prochaine élection présidentielle », révèle le communiqué de la CEDEAO.

Aguibou Sogodogo

SourceLe républicain mali

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