Malgré les nombreuses résolutions et déclarations des chefs d’Etat africains de sommet en sommet, le conflit du Sahara reste latent, la République Démocratique du Congo n’est pas stabilisée, le conflit somalien est presque oubliée, la République Centrafricaine s’embrase etc.
“L’Afrique est un continent avec des pays jeunes qui cherchent encore la stabilité”, explique Pierre Bouyoya, représentant de l’UA au Mali et au Sahel, souligne l’ancien président du Burundi qui estime que “la recherche de la paix n’est pas le travail d’un jour, d’une année ou même d’une décennie.”
Donner le temps au temps
Il serait quand même difficile de demander aux millions de victimes des conflits en Afrique de donner le temps au temps. En République Démocratique du Congo, en Centrafrique, au Mali et dans d’autres parties du continent, la présence de forces étrangères, notamment des Nations Unies, ne favorise guère le retour à la paix.
“Les forces étrangers à elles seules ne peuvent régler les conflits internes aux Etats”, estime pour sa part, El Boukhary Mohamed, directeur du centre Oumtounsy pour les études stratégiques. Cet ancien Colonel de l’Armée mauritanienne pense “qu’un Etat failli ne peut se prendre en charge”.
Une note d’espoir
Le 31ème sommet de l’UA prend fin ce lundi 802.07.18). Les dirigeants africains partent quand même avec des notes d’espoir. Il y a un début de normalisation entre l’Ethiopie et l’Erythrée et de l’accord de paix signé récemment a Khartoum entre les protagoniste du conflit au Soudan du Sud. Même si l’un des protagonistes du conflit, Riek Machar a dénoncé la violation du cessez-le-feu par l’armée gouvernementale.
Source: dw