Rencontrer les médias en vue de discuter des difficultés du moment et des perspectives, tel est l’objectif que se sont assigné les responsables de la Société Malienne de la Gestion d’Eau potable le mercredi 10 septembre 2015.

A la SOMAGEP, les responsables sont de cœur avec la population et sont d’arrache pied pour donner satisfaction à la clientèle, qui de leur avis  est roi, a laissé entendre le Directeur Général M Abdramane Dembélé et de souligner qu’en tant que service public, il est de leur devoir d’informer le public par rapport à ce que la structure fait.

C’est à travers ces mots qu’il a introduit la conférence    avant de donner sa place aux différents responsables du département  production, Mamadou Dembélé, du chef du département de la distribution Souleymane Sow et autres responsables de la structure. C’est donc un exercice que les différents responsables des différents départements se sont donnés.

Les conférenciers ont signalé qu’il y’a plusieurs étapes  pour le traitement des eaux de surface. Parmi celle-ci il y a la pré coloration  qui éliminent des substances minérales, la coagulation  qui consiste la neutralisation des charges des matières fines non dissoutes, l’affinage au charbon actif qui consiste à l’élimination dans l’eau des mauvais gouts.

Répondant à la question d’un confrère par rapport à la qualité de l’eau, l’un des conférenciers dira que  la qualité de l’eau du fleuve est  abimée par l’eau de pluie, les végétaux flottants, les jacinthes. « Ils envahissent et bouchent les tuyaux d’aspiration des pompes. Si la pompe produisait 100 m3 par exemple, elle ne peut produire que la moitié.

Le nettoiement de ces installations provoque des coupures d’eau. Car, il nécessite un arrêt des machines », justifie Mamadou Dembélé d’un ton de regret. Mais néanmoins rassure les consommateurs sur la qualité de l’eau. « après une coupure, la première eau  de couleur jaunâtre peut  être utilisée mais pas à la consommation ». Les conférenciers  ont toutefois rassuré l’opinion de la conformité de l’eau produite aux normes fixées par l’Organisation mondiale de la santé. Pour eux, en  bactériologie, il n’y a pas de non conformité », se sont-ils réjouis.

Cette coupure nous préoccupe car nous utilisons la même eau. Par ailleurs, les responsables ont signalé que des groupes secours seront bientôt mis  pour pallier à  ces difficultés.

Source: Sirène