La Maison des ainés a abrité le samedi 7 décembre 2019, la conférence de presse, organisée par l’association des générations pour la paix et la république (GPR). Il S’adit d’apporter son point de vue à la résolution de la crise multidimensionnelle au Mali.
Aux dires de Lassine Bamba, membre de l’association, après analyse de la situation actuelle du Mali et conformément aux idéaux de générations pour la patrie et la république (GPR), il est important d’organiser cette conférence de presse pour informer et sensibiliser l’opinion nationale et internationale sur les éléments d’actualité, à savoir : le dialogue national inclusif, l’accord pour la paix issu du processus d’Alger, la révision constitutionnelle , la lutte contre la corruption, le manque de capacité de l’armée et l’incivisme généralisé. Il a ajouté que, du point de vu des GRP, il est nécessaire de rappelé qu’au départ, il s’agissait du dialogue politique inclusif tel que retenu dans l’accord politique de gouvernance. Il prend en compte les préoccupations majeures de bonne gouvernance et s’accommode de l’existence préalable des institutions de la république mais, finalement le dialogue politique inclusif est devenu le dialogue national inclusif. Ce qui suppose que les institutions n’existent pas ou sont dissoutes. Cela sous-entend aussi que le dialogue national inclusif présente des risques contre la réussite attendue. Pour la révision constitutionnelle, il dira qu’il y’a plusieurs motifs qui justifient le besoin de sa révision. Il s’agit de : la rigidité de la rédaction de la constitution de 1992 impose à chaque fois que le besoin, un processus référendaire qui ne serait pas gratuit, la loi doit être possible d’amélioration sans passer nécessairement par un processus référendaire etc. Il a ajouté qu’il s’agit de motifs qui attestent la nécessité d’une révision constitutionnelle, autour des questions consensuelles. Et désormais l’amélioration de la constitution se ferait sans besoin de processus électoral. Il a affirmé que, concernant l’armée, Pour sa sortie de cette situation, il faut une union sacrée autour du Mali et un sacrifice de tous les maliens. Pour cela, les GPR proposent, un soutien à l’armée avec une contribution mensuelle de 1000 francs C FCA pour un citoyen majeur pendant un an, la réduction à leur ½ des gros salaires et pensions de 2 000 000 F CFA ou plus par mois pendant un an, faire l’audit du budget de l’armée nationale depuis 1991 et élargir la responsabilité des acteurs politiques et administratifs depuis 1991.
Filany Coulibaly
Source : EchosMedias