C’est à la bourse du travail, le mercredi 28 novembre 2018, que les acteurs de la société civile, dénommée « Initiative zéro violence », se sont retrouvés pour une conférence de presse. L’objectif de la rencontre avec les medias portait sur deux faits majeurs. Il s’agit, un, du projet de découpage administratif prévu par le gouvernement. Deux, évoquer les différentes réalisations majeures faites par ladite association avant, pendant et après les scrutins de l’année 2018.
Selon le porte-parole du mouvement, Mohamed Sidibe, ‘’ l’initiative zéro violence’’ a rencontré différents leaders politiques, religieux et coutumiers en vue de contribuer vaillamment à la réussite d’une élection apaisée, transparente et libre.
Aussi, poursuit-il, l’association a non seulement participé à la distribution des cartes d’électeurs dans plusieurs centres, mais elle a surtout organisé des campagnes de sensibilisation et des conférences de presse sur la thématique de la non-violence au sein de l’opinion nationale.
Par ailleurs, toujours fidèle à sa vocation de renforcer le vivre ensemble, les acteurs de ‘’l’initiative zéro violence’’ ont pris part à la marche dite de « soutien aux institutions de la république », tout en invitant les leaders politiques au respect de la constitution de mars 1992, a ajouté Mohamed Sidibé.
D’après lui, l’association n’est pas restée en marge de la grève des magistrats, au contraire elle s’est impliquée du côté des deux syndicats respectifs pour la résolution de cette crise.
Parlant du projet de découpage, le porte-parole estime, en tant qu’acteur fondamental de la société civile, il leur revient de droit d’être concerté, voir impliqué dans tout ce qui concerne la vie et l’avenir du peuple malien.
Pour ce faire, l’association ‘’ Initiative zéro violence’’ appelle le gouvernement à revoir sa position, afin d’éviter les erreurs survenus lors du projet de révision de la constitution en 2017.
O. Ongoïba
Delta News