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Situation politique: Des mouvements et clubs de soutien s’organisent autour président IBK

«Les amis du prédisent IBK» haussent le ton face à la « menace » qui pèse sur la démocratie au Mali. Ils ont, au cours d’une conférence, ce vendredi 15 février à la Maison de la presse, dénoncé l’immixtion des religieux dans la sphère politique.

L’Hymne national du Mali entonné en chœur a marqué le début de la conférence des Faîtières, organisations, mouvements et clubs de soutien au président de la République Ibrahim Boubacar Keita. Auparavant, Massoud Cissé, président de la conférence des Faîtières avait fait observer une minute de silence en la mémoire de tous ceux qui ont donné leur « vie pour le Mali ». «L’organisation actuelle de la société malienne, rappelle Massoud Cissé, accorde une place de choix à tous les acteurs de la nation au-delà de tout clivage politique, ethnique, religieux ou militant».

Selon le conférencier, la 3e république a vu naître la démocratie au Mali  au prix du sang des martyrs. Cette république a été bâtie sur des institutions qui sont l’expression de la volonté populaire. Aujourd’hui, explique Massoud Cissé, les Maliens aspirent à des Institutions fortes et il est aisé de constater que le Premier Ministre Soumeylou Boubèye Maïga, œuvre dans ce sens avec l’organisation de l’élection présidentielle dans un contexte où beaucoup étaient sceptiques. Aux dires du conférencier, le maintien de Soumeylou Boubèye Maïga à son poste est une nécessité vitale pour notre pays. Car, indique-t-il, le Premier ministre est en train de traduire en véritables projets de gouvernance la vision du Chef de l’État.

L’intérêt supérieur de la nation en cause…

Badra Aliou Sidibé est porte-parole de la conférence des Faîtières, organisations, mouvements et clubs de soutien au président IBK. Pour lui, l’heure est à la défense de la patrie car l’intérêt  supérieur de la nation est aujourd’hui menacé. A ses dires, son collectif n’est pas à sa première sortie face à la menace sur les institutions républicaines. «Nous sommes sortis chaque fois que nous avons estimés qu’il faut faire quelque chose pour le pays», indique le porte-parole Badra Aliou Sidibé. Et d’ajouter : «si le gouvernement dérape nous lui rappellerons à l’ordre, et lorsqu’au contraire, ce sont des citoyens qui menacent les instituions démocratiquement instaurées nous seront là à veiller», explique Sidibé en Bambara et dans la plus grande courtoisie.

Une mafia politico-religieuse

Prenant la parole, Abdoul Niang, chroniqueur et membre du collectif tranche d’avec la «courtoisie langagière» de ses prédécesseurs. Abdoul Niang dénonce des «déclarations incendiaires» susceptibles de menacer la sécurité intérieure. «Il est temps que chacun regagne sa place dans ce pays», s’emporte l’activiste. «Moi mon rôle en tant que journaliste aujourd’hui c’est de dénoncer la menace que faire planer Mahmoud Dicko sur la première institution de la République».

Aux dires d’Abdoul Niang, des gens qui ont voté et qui ont fait voter contre IBK ne peuvent pas lui demander de limoger son Premier ministre sous peine que son régime sera renversé. «C’est une mafia politico-religieuse qui veut prendre le pouvoir »,accuse Niang. Le moment pour eux, explique-t-il, c’est d’attendre l’ouverture des débats sur le projet de loi constitutionnelle. Ils sortiront pour pousser les gens à la révolte contre l’Etat en arguant l’homosexualité et autres prétextes dans la nouvelle constitution.

Mamadou TOGOLA

Maliweb

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