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Situation politique au Mali et en Guinée: la CEDEAO campe sur ses positions

C’est à Accra au Ghana ce 16 septembre 2021 que s’est tenue la session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’état et de gouvernements de la CEDEAO. Au menu des échanges, les situations politiques au Mali et en Guinée. La CEDEAO est restée ferme dans ses positions et exige le respect des délais pour la tenue des élections dans ces deux pays.

 

Au Mali, l’institution sous-régionale réitère sa position sur le respect du calendrier de la Transition pour « la tenue effective des élections dans le délai non négociable ». A noter que dans le plan initial, les élections sont prévues pour fin février. Les autorités de Transition sont donc invitées à présenter d’ici fin août le chronogramme des différentes étapes électorales. Dans son communiqué final, la CEDEAO a précisé que l’accent devrait aussi être mis sur les réformes nécessaires qui vont encadrer des élections pour rester dans les délais. Unanimement, la Conférence a annoncé des sanctions ciblées contre tous ceux qui impacteraient à travers leurs actions le bon déroulement de la transition. Les sanctions vont de l’interdiction de voyage et leur famille au gel de leurs avoirs financiers.

La CEDEAO n’a pas manqué de condamné « les arrestations continues ainsi que l’incarcération de leaders politiques et anciens dignitaires par les autorités de la transition » et demande un « traitement judiciaire conformément au respect des droits de l’homme ». La conférence a également dénoncé « la volonté des autorités de la transition d’engager des compagnies de sécurité privées au Mali » et affiché sa préoccupation sur la détérioration sécuritaire au Mali et dans la sous-région.

En Guinée…

En Guinée la conférence a décidé du maintien de la suspension de la Guinée de toutes les instances de la CEDEAO jusqu’à la restauration de l’ordre constitutionnel, la tenue, dans un délai de six (6) mois, des élections présidentielle et législatives, ainsi que la mise en œuvre des sanctions ciblées conformément aux protocoles de la CEDEAO et l’interdiction aux membres du CNRD (Comité National de Rassemblement et de Développement) d’être candidats à l’élection présidentielle.

Source : Journal du Mali

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