A la suite des événements malheureux survenus dans la zone de Ménaka entre des groupes armés qui a fait plusieurs victimes, une délégation du CICR s’est rendue dans la région pour s’enquérir des conditions de vie des refugiés et faire l’identification des personnes touchées lors de l’affrontement. Depuis Ménaka, notre journaliste, sur place, fait le point.
Courant la semaine, une délégation du CICR conduite par M. Patrick Youssef s’est rendue dans le Nord du Mali. A Ménaka, l’hôte du jour a rencontré les autorités administratives, politiques et militaires ainsi que les groupes armés, les associations de femme et les jeunes; mais aussi les responsables des refugiés, avant de poursuivre sa mission sur le terrain.
Cette visite de la délégation du CICR dans la région de Ménaka avait un double objectif. D’abord, une prise de contact avec tous les acteurs dans le cadre du renforcement du bureau de Ménaka en termes de capacité et de ressources humaines et ensuite, des visites de site de refugiés pour s’enquérir des conditions de vie et faire un état des lieux en identifiant des personnes touchées ou massacrées lors de l’affrontement survenu dans la zone Sud-Ouest entre quelques mouvements armés et les groupes terroristes.
Toutefois, il faut rappeler que la protection des droits humains est l’un des piliers de la charte du CICR. Ce qui motive d’ailleurs, la visite de la délégation sur le terrain à Ménaka où terroristes et groupes armés continuent de violer ce principe fondamental.
Aux dires du conseiller aux affaires financières (CAF) du gouvernorat de la région, représentant le gouverneur, cette visite d’un haut responsable du CICR, est une première du genre, se déplaçant avec son staff dans des zones reculées comme Ménaka.
Pour lui, c’est plus que jamais une occasion privilégiée à saisir pour mieux débattre des difficultés liées aux différentes crises qui sévissent dans la région afin de diagnostiquer le mal en apportant des solutions idoines.
Source: LE RADAR