La mine d’or de Nampala (Sikasso) a été inaugurée officiellement vendredi 29 mars sous le parrainage de la ministre des Mines et du Pétrole, Mme Lelenta Hawa Ba.
Située à 335 km de Bamako et à cheval sur les communes de Finkolo, Ganadougou et N’Tjikouna, la ville de Nampala héberge désormais la toute première mine du Groupe Robex.
Pour une toute première exploitation minière, le Groupe Robex, une société junior canadienne d’exploration et de développement minier, entend mener son activité indistinctement de ce qui se fait actuellement, afin de s’imbriquer dans l’économie malienne, et participer activement au développement du pays.
Aussi, la mine de Nampala a été entièrement construite par des entreprises maliennes, elle travaille avec une majorité de sous-traitants Maliens et emploie 600 personnes, dont 44 cadres Maliens et seulement 8 expatriés. Elle se place comme une véritable valeur ajoutée dans l’écosystème malien avec un rôle moteur dans le développement de l’économie.
Selon l’étude de faisabilité, elle renferme une réserve prouvée de 350 000 onces, soit 11 tonnes d’or sur six ans, à une faible teneur de 0,80 grammes par tonne. Une moyenne de 124kg d’or sera produite chaque mois pour 2019 et la production sera doubler dans les années à venir.
Normes environnementales et apports sociaux
Le projet d’exploitation du gisement de Nampala respecte les normes environnementales et sociales. « Dans la conduite de ses activités, la société Robex se donne le devoir d’agir au Mali comme elle le ferait au Canada, dans le plein du respect des normes environnementales et sociales », assure Kader Maïga, Country Manager de Robex au Mali.
Pour ce faire, la société veille à ce que la mine ne produise aucun dommage à ses alentours. A cet effet, la centrale hybride de 6,5 hectares, l’une des grandes innovations qui verra le jour, aura un fort impact positif sur l’environnement. A en croire Nicolas Ross de Lochounoff, représentant du Président du Groupe Robex à Nampala, elle devrait être effective dès 2020, entrainant une diminution significative des émissions carbone, soit 6300 tonnes par an.
Un programme a été également mis en place, le PDC (programme de développement communautaire), avec l’étroite collaboration du comité technique de développement communautaire et local, afin de porter des projets de développement à l’endroit des populations voisines. Les dépistages de santé, les compétitions sportives, l’aide à l’endroit de la communauté des femmes et de la jeunesse, la réalisation du pont de Finkolo, la réfection de routes, ou encore la construction de salles de classe sont entre autres quelques unes des apports du Groupe Robex déjà acquises pour les populations locales.
Par ailleurs, dans le but d’assurer un transfert de compétences, la mine abrite en son sein une école, construite en partenariat avec la Suisse, qui profite aux travailleurs ainsi qu’aux communautés locales. Afin d’inculquer des connaissances fondamentales qui viennent en renfort de l’expérience pratique, des formations sur la santé-sécurité et environnement (SSE) y sont prodiguées. Les futurs jeunes cadres sont également reconnus par l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et l’école suit un processus de certification.
Le Groupe Robex, dont les actions se transigent au Canada à la Bourse de Croissance TSX (symbole : RBX.V) et en Allemagne à la Bourse de Francfort (symbole : RB4), est actuellement titulaire de quatre permis d’exploration, tous localisés au Mali. Mais Les priorités de la société reposent sur l’exploitation minière de Nampala dont la production commerciale a débuté depuis le 1er janvier 2017.
Journal du mali