Les bandits armés du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), ragaillardis par leur récente victoire militaire sur les forces loyalistes, avec bien sûr l’appui de leurs corsaires jihadistes, sont en train de mettre le bordel dans tout le Nord du pays.

Comme s’ils étaient devenus amnésiques en ne sachant plus qu’ils ont signé un Accord à Ouagadougou le 18 juin 2013 et un autre accord de cessez-le-feu le 23 mai dernier ou encore comme s’ils n’ont plus que faire de la pression d’une communauté internationale, elle aussi pas exempte de tout reproche, les bandits armés continuent avec leur provocation en investissant toutes les localités du Nord.

Le hic est que partout où ils passent, c’est pour semer la désolation sur leur passage. A Ménaka où ils sont passés, une femme a été violée.

A Ber où ils vadrouillent en complicité avec les forces de la Minusma, notamment le contingent burkinabè, un jeune y séjourne en prison sans motif valable. Des exactions sont commises dans le Gourma sur les populations peulhs, lesquelles s’organisent pour faire face à la situation. Pendant ce temps, l’armée malienne se réserve de mener des patrouilles d’envergure dans lesdites localités, voulant éviter des éventuels accrochages avec les forces du mal. L’armée malienne s’est repliée vers les grands centres urbains, laissant donc l’initiative aux bandits armés qui mènent la vadrouille impunément partout.

Malheureusement cette situation risque de dégrader le contexte sécuritaire déjà fragile. Les populations peulhs qui ne partagent pas la vision des séparatistes sont victimes de leurs exactions.

Pour faire face à la menace, celles-ci s’organisent avec la création des milices d’autodéfense. La situation inquiète les autorités maliennes lesquelles interpellent la communauté internationale pour mettre le holà.