Sans doute conçu comme une structure propice à l’emploi, l’hôtel Sheraton est sur le point de s’illustrer plus comme une boîte à licenciement.
Selon nos sources, il se passe rarement un mois sans qu’un employé ne soit mis à la porte, après avoir nourri l’espoir d’une stabilité socioprofessionnelle. Nos sources rapportent par ailleurs que la pratique consiste à ne jamais passer directement un contrat de travail avec les demandeurs d’emploi dès le départ.
Il nous revient en clair que près deux-tiers d’entre eux passent par un essai et peuvent être virés pendant cette période d’exploitation temporaire. Ceux qui sont renvoyés sont systématiquement remplacés parmi le lot des centaines de demandeurs en attente et qui sont passés par le même test de recrutement que les premières vagues de retenus.
En définitive, rapporte notre source, rares sont les travailleurs rassurés par des engagements solides du directoire. L’hôtel avait été pourtant présenté à tous au départ comme un projet porteur d’emploi, dans un contexte marqué par les grandes promesses présidentielles dans ce domaine.
Le Temoin