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Séquestration de Bah N’daw et de Moctar Ouane : Le Parena appelle les autorités de la Transition à mettre fin à « l’arbitraire »

Le parti du bélier blanc a dénoncé, dans un communiqué en date du 30 juin dernier, la séquestration du président sortant de la Transition, Bah N’daw, de son premier ministre Moctar ainsi que  de l’épouse de ce dernier, Mme Ouane Haouwa Traoré. Tiébilé Dramé a ainsi appelé les autorités transitoires à mettre fin à « l’arbitraire et créer un climat apaisé ».

Après l’Association maliennes des Procureurs et Poursuivants, le Parena a dénoncé la privation de la liberté des anciennes autorités de la transition par les militaires. « Le PARENA est préoccupé par la persistance de la privation de liberté des anciens Présidents et Premier ministre de la Transition. Il s’étonne que d’autres personnalités arrêtées à l’occasion du coup de force du 24 mai continuent à être en état d’arrestation, malgré l’engagement des autorités de la Transition de les libérer », a indiqué le parti du bélier blanc.

La situation de Me Haouwa Traoré dite Sophie, épouse de Moctar Ouane, ne laisse pas le Parena indifférent. « Il s’indigne enfin que l’épouse de l’ancien Premier ministre de la Transition ait été empêchée d’exercer librement sa profession », a regretté le parti qui dit « dénoncer l’arbitraire de ces privations de liberté et exige que ces citoyens maliens soient mis en liberté ».

Selon la formation politique de Tiébilé Dramé, cette situation doit être une préoccupation pour tous les Démocrates maliens. Ce parti trouve que la séquestration de ces anciennes autorités et leurs proches est illégale. « Dans l’État de droit que nous avons conquis de haute lutte, et conformément à la Déclaration Universelle des droits de l’homme, partie intégrante de la constitution du 25 février 1991, sont illégales toutes séquestration et arrestation opérées en dehors de tout contrôle judiciaire », a-t-on lu dans le communiqué.

Ainsi, Tiébilé Dramé et ses militants ont invité les autorités de la transition à « mettre fin à l’arbitraire et créer un climat apaisé dans un pays meurtri ».

Il faut préciser que l’Association Malienne des Procureurs et Poursuivants a déjà dénoncé la situation.

B. Guindo

Source: Journal le Pays- Mali

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