Le travail de titan qu’abattent un groupe de sociologues à Bamako pour le respect des institutions de la Républiques a été mal perçu par des éléments du M5-RFP qui profèrent des menaces.
Depuis quelques semaines, notre pays traverse une crise sociopolitique, créée de toute pièce par le M5-RFP. Après deux manifestations de demande de démission du Président de la République et son régime, qui n’ont pas eu d’effets escomptés, le mouvement, obsédé par le fauteuil présidentiel, s’apprête à une campagne de désobéissance civile.
Pour éviter au pays le chaos, un groupe de sociologues au sein de l’association « Anw Faso » abat un travail de titan depuis des semaines, celui de sensibiliser la population à respecter les institutions de la République, de biens publics en perpétuelle construction et qu’un mouvement pour une quelconque avidité politique ne saurait saper en un seul jour. Car il s’agit des biens laissés par nos aïeux, qui sont transmis à nos pères, dont nous sommes héritiers aujourd’hui et que nous devons transmettre aux générations futures.
Pour ce groupe de sociologues « Anw Faso », nul n’a le droit de violer les institutions de la République, à plus forte raison les détruire. Cet engagement déplaît aux éléments du M5-RFP.
En effet, ces éléments du M5-RFP soutiennent, mordicus, que ce groupe de sociologues « dans les rues de Bamako précisément en communes I et IV » est « dans la sensibilisation pour la démoralisation des jeunes contre les mobilisations du M5 RFP ». D’où cette menace : « Donnons-nous les mains et faisons barrière à ce groupe dont on ignore qui tire les ficelles. Un danger pour le mouvement ».
Derrière cette menace se lit l’obstination des éléments du M5-RFP à la violence, à instaurer un climat de peur et de violence.
Toutefois, le groupe de sociologues « Anw Faso » reste serein dans sa mission de sensibilisation des populations au respect de la République.
Cyril Adohoun
Source: L’Observatoire