Selon des sources concordantes, quatre militaires maliens ont été tués jeudi dans une embuscade dans la région de Mopti dans le centre du pays. L’attaque n’a pas encore été revendiquée mais des soupçons pèsent sur les combattants djihadistes.
Les militaires maliens victimes d’une attaque mortelle quelques heures après les Nigériens.
Quarante huit heures après le Niger, c’est au tour du Mali de subir une attaque envers ses forces de sécurité. Jeudi, l’armée malienne a indiqué avoir été victime d’une « embuscade » dans la mi-journée dans le secteur de Diafarabé dans la région de Mopti (Centre).
Selon le communiqué de l’armée, quatre militaires maliens ont perdu la vie au cours de cet accrochage. Un élu de la région, s’exprimant sous couvert de l’anonymat, indique que ce sont des militaires en patrouille à 14 km de Diafarabé qui ont combattu les assaillants. Cité par l’AFP, celui-ci souligne d’ailleurs que les djihadistes présumés ont emporté des armes lourdes à l’issue des affrontements.
Cette attaque survient quelques jours après l’embuscade qui a fait 28 morts du côté des forces de sécurité du Niger. Mardi, des terroristes s’en sont pris aux militaires nigériens à Bailey Bari près de la frontière avec le Mali. L’attaque a été revendiquée par le groupe Etat islamique. Le président nigérien Mahamadou Issoufou a décrété trois jours de deuil national suite à ce nouveau drame.