Alors que les exportations de riz brisés restent interdites en Inde depuis le 8 septembre 2022, les autorités de la transition du Mali sont en négociation avec leurs homologues de ce pays d’Asie pour obtenir une dérogation spéciale d’exportation de 290 000 tonnes de riz brisé en deux lots distincts de 240 000 tonnes et 50 000 tonnes. Cette requête reste encore soumise à l’approbation de la Direction générale du commerce extérieur indien (DGFT) nous apprend l’Agence Ecofin.

Au même titre que le Sénégal et la Gambie en avril dernier, le Mali compte obtenir une dérogation spéciale à l’interdiction d’exportation de riz brisés en vigueur en Inde le 8 septembre 2022. Dans le cadre d’un accord de coopération entre les gouvernements des deux pays, le Mali a soumis au ministère de l’Industrie et du Commerce du deuxième producteur mondial de riz derrière la chine et le premier fournisseur du marché africain (Inde) une demande d’autorisation d’exportation spéciale de 290 000 tonnes de riz brisé.

Même si cette requête reste encore soumise à l’approbation de la Direction générale du commerce extérieur indien (DGFT), l’espoir est permis, car pour les autorités indiennes, ces autorisations d’exportations spéciales ont pour but de permettre aux différents pays bénéficiaires de satisfaire leurs besoins de consommation en vue de relever les défis liés à la sécurité alimentaire. Déjà tout le monde sait que le Mali est confronté à une crise sécuritaire profonde avec ses retombées sur la production locale alors que le pays importe environ 25 % de ses besoins de consommation de la denrée qui s’élèvent à plus de 2,4 millions de tonnes par an, d’après les données de l’USDA. Cette exportation, si elle est autorisée sera fait en lots distincts, soit 240 000 tonnes et 50 000 tonnes, selon notre source.

Issa Djiguiba

Source : LE PAYS