Sur financement de l’Union Européenne, à travers le projet ECHO, l’Ong Save The Children mène des interventions dans les dstricts sanitaires de Mopti et Niafunké, en vue de réduire la morbidité et la mortalité des populations affectée par la crie au centre et au nord du Mali.
Pour informer l’opinion publique et internationale sur les résultats déjà enregistrés, la direction de l’Ong a organisé le mardi dernier, à l’hôtel Massaley, une conférence de presse. La rencontre a regroupé autour de quelques responsables de ladite Ong, M. AmoviAkpamagho et Dr Badara A Traoré et les médecins chefs des districts sanitaires de Mopti et Niafunké, Dr Modibo Fofana et Dr Dramane Touré,un parterre de journalistes.
Après avoir remercié les uns et les autres, pour leur déplacement, le directeur de Save de The Children, dira que ces interventions consistent à améliorer les conditions de vie des populations affectées par la crise sécuritaire. Celles-ci ont été possibles par l’Ong grâce à l’appui financier du projet ECHO.
- AmoviAkpamagho a toujours manifesté son intérêt à travailler avec le ministère de la Santé.
Dans un exposé liminaire, le Dr Badara A Traoré, a fait ressortir quelques résultats enregistrées sur le terrain. Ainsi, 563 actes de chirurgie d’urgence ont été réalisés dont 234 cas d’urgence ; 143 cas de césarienne ; 2% d’infection post-opératoire ; 76 cas d’évacuation sanitaire au niveau des CScom.
Pour le district sanitaire de Mopti, les principales activités à réaliser sont entre autres : les missions de supervisions formatives, les formations en nutrition ; la mobilisation communautaire en faveur de la nutrition ; le plaidoyer budgétaire en faveur de la nutrition ; la sensibilisation pour le changement de comportement etc.
Pour celui de Niafunké, les activités programmées sont : l’approvisionnement des centres de santé en médicaments ; la formation du personnel de santé ; la réalisation des supervisions formatives ; le payement des primes de motivation et des frais de fonctionnement des structures pour compensation à la gratuité des soins ; l’appui à la prise en charge de la malnutrition aigüe ; le support en ressources humaines aux soins de santé secondaire etc.
Expliquant la nécessité de poursuivre les interventions sur le terrain, il s’agita t-il dit, de mettre en œuvre : le modèle CMAM pour faciliter l’appropriation des actions du projet ; le modèle de retrait utilisé à Mopti peu envisagé à Niafunké ; l’intégration physique de l’URENI de Mopti ; l’autonomisation et la qualité des soins de santé dans le district sanitaire de Mopti etc.
S’agissant des difficultés rencontrées, elles se résument à : le faible accès humanitaire ; l’instabilité des agents de santé ; la faiblesse de l’effectivité de la CAM (Convention d’assistance mutuelle marie –ASACO) ; la faiblesse dans l’appropriation et la diminution de financement ; la non prise en compte des aspects de santé dans le projet ECHO au Nord de Mopti ; les persistances des barrières culturelles néfastes aux changements de comportement etc.
Diakalia M Dembélé
Source: Le 22 Septembre