La population malienne souffre en martyrs depuis un certain temps à cause des grèves à fréquence répétitive dans le secteur santé. L’hôpital Gabriel Touré s’illustre de tous les temps par sa position radicale. Aucun respect pour les textes en vigueur au Mali par ces syndicalistes.
Plus de deux décenies, les plateaux de revendication du syndicat ne s’affaiblissent. Pourtant les efforts sont fournis par les gouvernements successifs pour améliorer le cadre de vie des malades et les travailleurs de la santé.
L’état met des grands moyens à la disposition des structures de santé pour la prise en charge efficace et efficiente des patients. Hélas la plupart de ces équipements étatiques servent à alimenter les cliniques privées.
Des malades venus en consultation médicale dans le public sont réorientés vers les cliniques. Même si les moyens financiers ne sont pas totalement au rendez-vous. On les use dans les cliniques et les rebalance vers le public. Le patient devient un baigné. Face à ces faits et gestes de certains professionnels de la santé, la population malienne souffre énormément pour retrouver sa bonne santé.
Cette grève déclenchée ce lundi 1er Mars 2021,pour 10 jours par les syndicats des hôpitaux, est de trop. Dans le lot des revendications, les interêts des malades sont foulés au sol.
Tout à est d’ordre matériel au seul bénéfice de certains salariés des établissements publics sanitaires. Il est temps pour les travailleurs socio sanitaires de mettre les patients au cœur de leurs revendications.
M. Traoré
Source: EchosMédias