Entre Énergie du Mali et le ministère en charge de l’Energie, le torchon continue de brûler ou du moins ne s’est jamais complètement éteint, depuis l’épisode des camion-citernes fictifs. À défaut d’avoir raison des travailleurs barricadés par un puissant mur syndical, c’est le directoire qui est devenu la cible de fouineurs au service d’un département désormais regardant sur les moindres faits et gestes de la société. Il nous revient de bonne source, en effet, que le feu couve à nouveau autour du contrat de production et fourniture d’énergie. Il s’agit d’un contrat dit «SES», en vertu duquel le réseau électrique d’EDM est doté à partir de groupes électrogènes loués et ravitaillés en carburant pour produire près de 100 mégawatts dans la capitale. Nos sources précisent que le département s’insurge contre le versement des montants dus au prestataire sur un compte bancaire domicilié l’extérieur. À ce différend, selon nos sources, s’ajouteraient les réserves de la même tutelle sur le règlement d’un montant de 700 millions francs CFA sur les dettes dues à la partie ivoirienne alors que les autorités ne faisaient aucun mystère de son hostilité à toute reprise de langue avec le rival voisin.
Rassemblées par la Rédaction
Source: Le témoin