C’est sur une notre d’espoir que le chef du gouvernement, Choguel Kokalla Maïga, a procédé, jeudi dernier au Parc des expositions de Bamako, à l’ouverture de la 3è édition du Salon international de l’artisanat du Mali (Siama) sous le thème : «Artisanat et sortie de crises, notre contribution».
C’était en présence des membres du gouvernement dont le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo et du président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), parrain de l’événement, Youssouf Bathily. L’événement est organisé à l’initiative de l’Assemblée permanente des chambres de métiers du Mali (APCMM), en partenariat avec les organisations professionnelles artisans (OPA), sous l’égide du ministère en charge de l’Artisanat.
Le Premier ministre a exprimé sa satisfaction de voir cette édition enregistrer la participations des artisans maliens, mais aussi ceux du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Bénin, de la Tunisie et du Togo.
«Je suis très impressionné par le travail et la capacité ingénieuse des artisans», a dit Dr Choguel Kokalla Maïga avant de saluer les artisans des pays frères pour le partage d’expérience. Pour le Premier ministre, malgré les crises, l’artisanat malien continue son petit bonhomme de chemin.
Cela justifie le 1er prix de l’innovation de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), remporté par notre compatriote Sékou Samassékou lors du Marché ivoirien de l’artisanat en début du mois. Et de dire que 42% de la population active travaillent dans le secteur artisanal.
D’où l’accompagnement du gouvernement qui a donné un chèque de 700 millions de Fcfa pour amortir les effets de la Covid-19 sur le secteur. «L’idée de Mali Kura est un vaste projet qui honore tous les Maliens. Je me réjouis de la promotion de Malifiniw par les autorités de la Transition», a expliqué le chef du gouvernement.
Le ministre Andogoly Guindo a salué la vision du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, de faire du Mali une nation de paix, prospère, tournée vers son destin où chacun pourra vivre dignement et décemment de son métier. Il a aussi évoqué les difficultés que traverse le pays depuis plusieurs années.
«La tenue de cette 3è édition du Siama marque le retour de l’espoir pour des millions d’artisans et traduit la volonté du président de la Transition de répondre à une aspiration profonde de notre peuple, c‘est-à-dire faire de l’artisanat un moteur de croissance, de développement, de création d’emplois et de richesses », dira le ministre en charge de l’Artisanat. Pour lui, le génie collectif malien est sans doute l’un des plus prolifiques au monde. Et de relever que le thème cadre parfaitement avec le processus de sortie de crise, enclenché par le gouvernement.
Le président de l’APCMM, Mamadou Minkoro Traoré, a salué l’engagement des autorités de la Transition pour l’organisation du Siama. Il a rappelé que l’objectif est de créer un cadre de promotion de nos produits artisanaux, de stimuler la créativité et l’innovation chez nos artisans, de promouvoir l’émergence de jeunes talents et d’encourager la consommation de nos produits artisanaux. «Nous avons 8 branches d’activités artisanales, 40 corps de métiers et plus de 500 métiers. Tous sont Ici représentés», a-t-il annoncé.
La remise d’un livre sur le coton au chef du gouvernement en vue de soutenir davantage cette fibre et ses dérivés par Mme Awa Méité et la visite des stands ont été des temps forts de la cérémonie.
Amadou SOW
Source : L’ESSOR