Bamako, 12/08/2014 (MW) — Suite à la publication dans la presse écrite ces derniers jours de la « Saisie du Boeing 737 aux USA et du paiement de plus d’un milliard de FCFA pour la libération de l’avion », le groupe Maliweb  a procédé à ses propres investigations et a jugé nécessaire de clarifier un certain nombre de points:

1. L’avion présidentiel n’a jamais été saisi par les autorités américaines.  Pour qui sait comment fonctionne le système américain, le « problème » du Boeing présidentiel malien ne concerne pas l’administration américaine.  C’est un problème entre les hautes autorités maliennes et les bailleurs de fonds (FMI et Banque Mondiale) ;

2. Il n’a jamais été question de paiement de 1 milliard de FCFA, du moment où l’avion n’a jamais été « saisi ».

Bref, voilà ce qu’il faut retenir dans ce dossier :

1. L’avion était effectivement en Suisse pour une révision (technique) ;

2. L’avion a été acquis selon des procédures de passation de marche jugées douteuses et à un coût trop élevé ;

3. L’existence d’intermédiaires dans de la transaction rend le problème encore plus compliqué, et il s’avère que l’avion en question était impliqué dans un autre « litige » au moment de son acquisition (chose que nos hautes autorités ignoraient peut-être ?) ;

4. Il est facile de tracer le circuit emprunté par l’argent qui a servi dans la transaction: Bamako (BDM SA) —>  Dakar (BCEAO) —> Paris (Banque de France) —> Vendeur + intermédiaires.  Partant, on peut aisément déduire que la Banque de France sait exactement qui a reçu combien, et dans quels comptes bancaires l’argent a été vire ou transféré.  Au terme de l’investigation, gare donc aux intermédiaires !

Cette mise au point n’a aucune connotation politique et relève exclusivement de la volonté du groupe Maliweb d’apporter des clarifications dans cette affaire qui a déjà fait couler beaucoup d’encre.  Aussi, il n’est point notre intention de procéder à un discrédit.  Il est de notre devoir d’apporter souvent des éclaircissements pour informer les maliwebnautes et lever certaines ambigüités.

L’équipe bamada.net