Annoncée pour début 2020, la force antiterroriste Takuba ou ‘‘Sabre’’ devant naitre avec la contribution militaire des pays de l’Union Européenne, peine à avoir des adhérents. Seuls 3 officiers belges sont prêts à rejoindre les 4500 soldats maliens déjà présents dans le sahel.
Des 23 pays européens, seule la Belgique a déjà fait promesse de mettre 3 officiers à la disposition de la force Takuba. Et si les autres ne sont pas encore prononcés sur la question, l’Allemagne semble déjà avoir clarifié sa position : ‘‘le gouvernement fédéral ne veut pas participer à la création d’une unité des forces spéciales internationales pour combattre les islamistes au Mali’’, rapporte opérationnelle interarmées mixte”.
En début novembre 2019, le lancement de la force Takuba a suscité le débat au sein de l’opinion publique qui, en partie, dénonce la présence de la force française Barkhane au dans le Sahel.
Pas que l’opinion publique malienne seulement, dans les casernes l’on se plaint aussi de l’arrivée presque échouée de Takuba :’‘La solution de la crise n’est pas dans le déploiement d’une nouvelle force, mais plutôt que celles qui sont déjà sur le terrain jouent franc jeu entre elles et coordonnent les actions. Tant que ce n’est pas le cas, on aura toutes les forces du monde au Sahel et le terrorisme continuera à gagner du terrain’’, confidence sous anonymat d’un officier de l’armée malienne à apanews.net.
Des critiques face auxquelles les pays de l’Union Européenne semblent nourrir des craintes, prendre des distances pour ne pas être comptables de l’échec de la présence de la France militaire au Sahel.
La Sirène