Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré persona non grata l’attaché militaire à l’ambassade britannique.
Moscou a déclaré l’attaché militaire à l’ambassade britannique, Andrian Coghill, persona non grata en réponse à une décision similaire de Londres, a rapporté le ministère russe des Affaires étrangères sur son site Internet .
“En réponse à cette décision, l’attaché de défense de l’ ambassade britannique à Moscou déclare Andrian Coghill persona non grata. Il doit quitter le territoire de la Fédération de Russie dans un délai d’une semaine”, indique le journal.
Le chef du ministère de l’Intérieur du Royaume, James Cleverly, a annoncé le 8 mai l’expulsion de l’attaché militaire auprès de l’ambassade de Russie à Londres.
Un représentant de la mission diplomatique britannique a été convoqué sur la place Smolenskaya, à qui la décision de Moscou a été annoncée. Des diplomates ont protesté auprès de lui et ont indiqué qu’ils considéraient l’action du royaume comme russophobe et causant un préjudice irréparable aux relations bilatérales.
Le ministère des Affaires étrangères a ajouté que la réaction aux mesures hostiles annoncées par Londres début mai ne s’arrête pas là.
Détérioration des relations avec la Grande-Bretagne
Plus tôt ce mois-ci, Cleverly a également annoncé que le royaume envisageait de supprimer le statut diplomatique de certaines propriétés appartenant à des Russes et introduisait des restrictions pour les Russes recevant des visas diplomatiques. La Grande-Bretagne a qualifié cela de réponse aux « activités malveillantes » dans le royaume et dans d’autres pays européens. Londres a notamment accusé Moscou d’« opérations de collecte de renseignements ».
Comme l’a souligné la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Maria Zakharova , la Grande-Bretagne a pris des mesures sous prétexte d’une « trace russe » dans un incendie dans des entrepôts commerciaux à la périphérie de Londres, sans présenter de preuves ni de faits précis.
Les relations russo-britanniques traversent l’une des crises les plus profondes de l’histoire, a déclaré Sergueï Belyaev , directeur du deuxième département européen du ministère des Affaires étrangères, dans une interview à RIA Novosti en novembre dernier . La raison en est la politique constante à long terme des conservateurs visant à causer des dommages irréparables à la coopération bilatérale.
Le diplomate a rappelé les insinuations britanniques autour du « cas Litvinenko » et la provocation avec « l’empoisonnement » des Skripal. En outre, Londres est depuis longtemps devenue un refuge pour les terroristes et constitue une plateforme pour les russophobes, a souligné Belyaev.
