Mamadou Naman Keita, Directeur National des Routes affirme : « Depuis quelques jours les rumeurs circulent sur les réseaux sociaux que le Pont des martyrs communément appelé « le premier pont » ou « ancien pont » est en phase de déchéances et qu’il fait des mouvements. Certaines personnes de mauvais augures vont très loin en paniquant le paisible citoyen que ledit pont risquerait de s’écrouler dans les jours à venir.
Face à ces informations calamiteuses par les internautes malintentionnés, la direction nationale des routes via son directeur, Mamadou Naman Keita a rendu, le mardi 03 décembre sur ledit pont pour démentir les rumeurs et aussi assurer les usagers sur la qualité résistance du pont.
Construit entre 1958 et 1960, le Pont des martyrs de Bamako appelé « Premier pont » ou « ancien pont » a une durée de vie de 100 ans et toujours ledit pont a 59 ans. Il est le premier pont proprement dit construit pour rallier les rives de Bamako.
En effet, depuis un certain temps, les Fake news circulent sur les réseaux sociaux en appelant les usagers à abandonner le pont, car qu’il est en mauvais état, il vibre, il se remue et donc il risquerait de s’écrouler un jour.
Pour démentir les fakes news, et rassurer les usagers, le Ministère des Infrastructures et de l’équipement à travers la Direction nationale des routes a rendu visite, le mardi 03 décembre 2019, sur le pont des martyrs. Au cours de cette visite, des experts étaient sous la houlette du directeur national des routes, Mamadou Naman Keita. L’objectif était de s’enquérir de la situation afin d’éclairer la lanterne des usagers dudit pont.
Selon le Directeur national des routes, ces rumeurs n’ont d’autres objets que de créer la psychose chez les usagers en les faisant croire que le pont bouge et tremble. « Ce pont a été construit entre 1958 et 1960 pour une durée de vie 100 ans, il est à 59 ans, il n’a pas toute la vivacité de sa jeunesse. Alors je rassure les populations bamakoises et autres que le pont des Martyrs tient bon, car on a fait la dernière auscultation qui n’a pas relevé les désordres majeurs, pas du tout », a-t-il rassuré. A ses dires, les grands ponts sont construits à travers les joints qui les permettent naturellement d’amortir la vibration de dalles à leur extrémité. « La vibration est naturellement autorisé sans conséquence », a indiqué Mamadou Naman Keita. Et d’ajouter que le seul ennemi des ouvrages routiers, ce sont les surcharges. « Aucun être humain ne peut soutenir les surcharges, donc c’est valable pour les ponts. Nous sommes à pied d’œuvre pour lutter contre les surcharges qui tuent nos ouvrages routiers en Afrique », a-t-il dit. De même, le Directeur Keita a révélé qu’à l’échéance de 100 ans du pont cela ne veut pas dire qu’il serait inutilisable non, mais seulement les poids qui circulent sur lui seraient diminués. Et le pont des Martyres aura ses 100 ans à 2060.
Par ailleurs, notons que dans le souci de rassurer les usagers, les services techniques du département mènent constamment des missions de contrôle et d’entretien tous les 10 ans. La dernière en date est celle de 2010. Donc le prochain contrôle est prévu en 2020.
B. KONE
Source: Le Fondement