Chers usagers, fidèles internautes
Nous suivons avec intérêt, notamment à travers la presse et sur les réseaux sociaux, les cris de cœur de nombreux usagers quant à l’état de dégradation de l’axe Bamako-Kati-Kolokani-Diéma-Kayes. Nous déplorons les cas d’accidents qui se font monnaie courante, conduisant parfois à des pertes en vie humaine. Tout en nous inclinant devant la mémoire de toutes les victimes d’accident sur les routes, nous tenons à rassurer les usagers que cette route fait partie des priorités du département.
La Ministre effectue régulièrement des missions pour s’enquérir personnellement de la situation et contrôler les travaux d’entretien qui se font pour assurer la sécurité et le maintien en état dudit réseau routier.
Compte tenu de l’état de dégradation avancée dudit réseau du fait de son vieillissement et de la forte charge qu’il subit depuis la crise ivoirienne de 2002 suite au basculement du trafic vers le corridor Sénégalais, il est plutôt envisagé une réhabilitation totale. Cette réhabilitation nécessite un coup financier dont le pays ne dispose pas aujourd’hui. Les premières études font état d’un montant de plus de 350 milliards pour la reconstruction totale de cette route.
Conformément aux orientations du Document de Politique Nationale des Transports, des Infrastructures de Transport et de Désenclavement, adopté en octobre 2015 par le Gouvernement, le département a opté pour de nouvelles caractéristiques ainsi que de nouveaux standards internationaux en matière de construction de routes. Intégrant qualité et durabilité, cette nouvelle orientation a pour postulat de base de mettre fin à ces routes qui se détériorent à peine après leur inauguration.
Nous sommes conscients des multiples enjeux liés à l’état actuel de cette route. Plusieurs partenaires techniques et financiers ont été sollicités. Les réflexions pour une mobilisation rapide des ressources financières se font de manière permanente. Cette dynamique se poursuivra.
En attendant que les travaux de réhabilitation de cette route soient effectifs, il faut souligner que de nombreux efforts en matière de développement des infrastructures routières sont déjà consentis dans la région. Il s’agit principalement de la construction du 2ème pont. D’un montant de 58 milliards de francs CFA, ce deuxième pont viendra impulser une nouvelle dynamique au développement de la première région.
Aussi, pour un montant de 2,3 milliards de francs CFA, le pont actuel est en cours de réhabilitation. La route Kayes-Kéniéba est également en chantier. D’autres projets d’infrastructures routières dans la région de Kayes sont en préparation à savoir : la route Sadiola-Kéniéba, la route Kita-Toukoto-Bafoulabé avec la construction de deux ponts et la route Nioro-Yélimané-Dialaka.
Ce message, nous en sommes conscients, n’effacera pas les peines des usagers. Toutefois, nous osons l’espérer, il se veut un gage de la bonne volonté du département en la matière et de satisfaction du besoin d’information de l’ensemble de nos concitoyens.
Source: La Cellule de Communication