Le secrétaire général de la convergence pour le développement du Mali CODEM est clair. Les partis n’ont pas les moyens de jouer convenablement leur rôle dans ces opérations de révision de listes électorales. Alassane Abba évoque des difficultés comme l’insécurité, le nouveau découpage administratif. Tout cela sur fond de mauvaise organisation, dit-il
« Avec la création de nouvelles régions qui semblent être prises en compte dans le processus en cours, ça fait des problèmes. Parce que depuis très longtemps, les partis politiques ont été mis sous boisson. Et ça ne fonctionne pratiquement pas », estime cet acteur politique. « Les partis politiques ne peuvent pas aller sur le terrain. L’insécurité l’oblige, moyens financiers n’existant pas. Aujourd’hui, on fait tout pour être représenté dans les différentes commissions, mais avec des difficultés », regrette-t-il.
Renforcer la sensibilisation
Judé Sogoba est membre du front uni pour la sauvegarde de l’intégrité du Mali FUSI-Mali. Il affirme que le parti a entrepris plusieurs actions de sensibilisation à l’endroit des citoyens des différentes communes, cercles et régions. « Les gens ne viennent pas beaucoup », d’après M.Sogoba. « Pour le moment, en plus de l’État, nous, on a chargé les représentants des partis politiques d’aller dire à leurs militants à la base pour qu’ils viennent soit faire le transfert, soit faire la radiation. Par semaine, nous, nous recevons à peu près une centaine de personnes. D’autres viennent pour voir leur nom sur la liste électorale, d’autres pour faire des transferts », explique Judé. « Aujourd’hui, nous, on a reçu une cinquantaine de transferts, mais on a eu aussi à faire des radiations »
Il faut rappeler que ces opérations de révision des listes électorales se poursuivent jsuqu’en décembre.
Source: Studio Tamani