C’est une révélation faite par Amadou Bocar Teketé, vice-président du Conseil National de la Société Civile lors de la conférence de presse qu’il a animé avec son président Boureima Allaye Touré, qui revient d’une visite qu’il a effectuée avec le président IBK dans la cité des Askias.
D’abord, Teketé a indiqué que la société civile malienne qu’ils représentent condamne le comportement de la Minusma qui est allé se permettre de signer un accord avec les troupes rebelles sans l’implication du gouvernement du Mali.
« En agissant ainsi, la Minusma n’a pas joué son rôle », regrette Amadou Bocar Teketé. Qui indique que dès l’annonce de la nouvelle, ils se sont rendus au siège de la Minusma le même jour à Bamako pour avoir des explications. Au bout de plus de deux heures d’attente dans la salle, ils ont été finalement reçus par l’un des responsables qui n’avait pas suffisamment d’informations sur ce qui s’est réellement passé.
Mais dans ses explications, dit-il, ils ont remarqué que la Minusma était elle-même dépassée par les évènements.
- Teketé a tenu à réagir aux allégations de la Minusma qui indique que la situation a dégénéré parce que les forces de l’ordre du Mali n’étaient pas présentes sur place.
Faux ! rétorque Amadou Bocar Teketé qui martèle que de nombreux témoins ont rapporté que les forces de l’ordre maliennes étaient bel et bien sur place. Mais qu’elles ont du se replier lorsque la Minusma a commencé à les gazer avec des gaz lacrymogènes, au même titre que les manifestants.
C’est après leur départ des lieux qu’il y a eu un face à face entre les soldats de la Minusma et les populations de Gao plus que jamais déterminées. La suite, on la connait….
- Diarra
Source: Tjikan