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RÉUSSITE DE L’ORGANISATION DU BAC 2020 : LE MINISTRE DOULAYE KONATE IMPOSE SES MARQUES

L’année scolaire 2019-2020 avec ses mille  « épreuves » a pris fin avec la brillante organisation du BAC. Une semaine après la formation du Gouvernement se tenait le DEF avec en toile de fond des fuites de sujets. La semaine suivante, le BAC se tenait dans une ambiance d’interrogations. Subira-t-il le même  sort ?  s’interrogeaient plusieurs personnes.

« Les moutons se suivent mais n’ont pas le même prix », a-t-on coutume de dire. Mais dans le cas, l’on dira que les examens se suivent mais n’ont pas la même organisation.  Ainsi peut-on dire au regard du déroulement des examens du DEF et du BAC 2020.

Ainsi le nouveau Ministre de l’éducation Nationale Doulaye KONATE était attendu au tournant particulièrement dans la gestion de la crise de l’école malienne dès sa nomination. Car le secteur fait parler de lui ces dernières années surtout en mal. Et pour son coup d’envoi, le nouveau ministre de l’éducation, Pr. Doulaye Konaté, vient de réussir un coup de maître en ce qui concerne l’organisation du BAC. L’organisation de ces examens qui était un véritable échec depuis quelques années mettant à mal l’éducation de tout un pays vient de franchir un cap avec le nouveau maître des lieux. A travers cette parfaite organisation du BAC 2020, Pr. Doulaye Konaté vient de rallumer la flamme de l’espoir d’un renouveau de l’école malienne, auquel tout le monde aspire dans le pays.

Une semaine après sa prise de fonction, le nouveau ministre s’est montré déterminé à combattre les problèmes qui minent le système éducatif malien. Après la fuite des sujets au DEF, le ministre de l’éducation nationale, Pr Doulaye Konaté, ce passionné de l’école, n’a pas cessé de rappeler aux acteurs du système éducatif de ne pas « céder au découragement », tout en continuant de se mobiliser, à tous les niveaux, pour vaincre le cercle vicieux de la fraude autour des examens au Mali.

Sans occulter ni les responsables dans l’ampleur de la fraude, ni les facteurs déterminant la fuite massive des sujets, lors de l’examen du DEF, le ministre de l’éducation nationale, une fois les épreuves finies, a voulu faire le point de la situation sur le terrain avec l’ensemble de ses structures techniques  impliquées dans l’organisation et dans la supervision de l’examen. C’est ainsi qu’un diagnostic a été posé à partir des constats réalisés par les différentes équipes de supervision qui ont sillonné plusieurs centres d’examen au niveau des académies de Bamako et au-delà. Le même constat a été enregistré sur l’ensemble du pays, où les diverses structures de l’éducation ont fait remonter des informations précises et détaillées sur le déroulement de l’examen.

C’est à partir de ces constats  que le nouveau ministre mettra sur pied une « batterie de mesures » ; les unes aussi vigoureuses que les autres, destinées à moraliser le BAC dans tout le dispositif. Sur le fait, le ministre a rappelé aux uns et aux autres que « force restera à la loi », s’agissant de ceux qui s’adonneront aux fraudes. Tout comme chez les candidats, et les enseignants-surveillants ; « aucune forme de fraude, ni même de tentative de fraude, ne sera acceptée, une fois l’auteur démasqué ». Le ministre Doulaye Konaté pour changer la donne, a pris des mesures draconiennes en sonnant définitivement la fin de l’impunité dans le système éducatif :  « Rien ne sera plus comme avant, dès lors que les fraudeurs seront démasqués, la justice sera saisie sans aucune restriction », a-t-il laissé entendre.

Mais avant tout, le ministre Doulaye Konaté a misé sur la moralisation des examens avec surtout l’engagement citoyen des enseignants et à leur sens de responsabilité à s’impliquer pour la cause de l’école : «Votre responsabilité est en cause. C’est une confiance énorme que vous avez entre les mains. Tout se joue avec vous, l’avenir de l’école est entre vos mains”.

Ces mots du ministre de l’Education Nationale, prononcés lors du lancement des épreuves du BAC, au lycée Aboul Karim Camara de Ségou, ont été le déclic.  Les enseignants semblent bien comprendre le message et prendre la mesure de la chose. L’enjeu de la moralisation des examens qui n’en demandait pas tant de la part d’une autorité ministérielle, tout aussi déterminée à   apporter son soutien dans la quête des examens propres et crédibles.

Du côté des candidats, le ministre a été , on ne peut plus clair : «  Saisir l’examen, non pas comme un piège qui leur est tendu par les enseignants, mais simplement comme le prolongement des compositions dans la classe ».

Le ministre Doulaye Konaté a demandé aux candidats d’être détendus et relaxes en affrontant les épreuves, et surtout de compter sur l’effort personnel.

Conscient de l’implication de tous les acteurs de l’école pour le renouveau de l’école malienne, le nouveau ministre veut véritablement mettre l’éducation de l’élève au centre de ses préoccupations.

Selon lui, la fin de l’impunité serait la nouvelle règle pour assainir l’éducation nationale et partant, les examens.

Désormais, avec le ministre Doulaye Konaté, c’est la « tolérance   zéro » pour la fraude chez les candidats aux examens mais aussi les surveillants sont invités à agir avec fermeté en appliquant « strictement le règlement des examens », à l’encontre des fraudeurs. C’est à ce prix que l’école malienne sortira des sentiers battus.

KADOASSO I.

NOUVEL HORIZON

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