Au cours d’une réunion informelle de l’Assemblée générale ce mercredi, au siège des Nations unies à New York, le chef de la plus grande organisation internationale a fait un appel à l’endroit de tous les Pays du monde pour qu’ils multiplient les efforts afin de lutter contre le changement climatique. Il dit de saisir cette nouvelle année 2019 pour mettre en œuvre des actions pour un développement durable et d’utiliser au mieux les nouvelles technologies. Selon lui, 2018 n’a pas été mal en termes de progrès : « Malgré les vents contraires (…), nous avons montré notre valeur ajoutée. Grâce à votre engagement, nous avons fait une réelle différence.
Nous nous sommes concentrés sur les résultats, ce qui a permis à l’ONU d’être plus réactive et plus respectée ». À ses dires, les résultats obtenus en 2018 doivent être une source de motivation pour améliorer les efforts déployés pour préserver autant que possible notre planète qui souffre déjà des effets de la mondialisation. Antonio Guterres rappellera qu’un sommet sera à l’honneur le 23 septembre prochain pour encore mobiliser les dirigeants politiques, les entreprises et la société civile.
Bilan des tueries de Youmbi en RDC selon HCDH
890 victimes, 82 blessées, 465 maisons et bâtiments incendiés ou pillés
Le haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) a fait une estimation du bilan du désastre survenu entre le 16 et le 18 décembre dans quatre villages de la province de Mai-Ndombe, un territoire situé à l’ouest de la République Démocratique du Congo(RDC). Cette estimation selon l’annonce faite par le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, les chiffres sont supérieurs à ceux fournis dans les rapports. Le carnage aurait fait 890 victimes, 82 blessées, quelque 465 maisons et bâtiments incendiés ou pillés (deux écoles primaires, un centre de santé, un poste de santé, un marché et le bureau de la CENI) sans compter également le nombre important de déplacés, dont 16 000, uniquement en direction de la république du Congo derrière le fleuve. Pour Michelle Bachelet : « Il est crucial que toute cette violence fasse l’objet d’une enquête approfondie et rapide et que ses auteurs soient traduits en justice ».
Attaque meurtrière à Ménaka
Le MSA déplore la mort d’une vingtaine de personnes, dont de nombreux civils
Les populations de Ménaka ont été encore endeuillées par une autre attaque meurtrière des bandits armés. Dans la nuit du mardi à mercredi, à quelques dizaines de kilomètres de la ville de Ménaka, des bandits armés ont attaqué la position du Mouvement pour le Salut du l’Azawad (MSA). Ainsi, le MSA déplore la mort d’une vingtaine de personnes, dont de nombreux civils.
Cette attaque a eu lieu à une dizaine de kilomètres de la ville de Ménaka. D’après nos informations, les assaillants armés sont arrivés à moto. Une fois sur le lieu, ils ont commencé par attaquer le poste de sécurité qui était sous le contrôle du MSA, considéré comme leur principale cible avant d’attenter contre la vie d’autres personnes. Officiellement, cette attaque n’a pas encore été revendiquée. Notons que le MSA qui est impliqué dans le processus de paix dans le septentrion malien, et aussi considéré comme un mouvement qui soutient les actions des troupes françaises sur le terrain, déplore dans cette attaque la mort d’une vingtaine de personnes, dont de nombreux civils, contrairement à d’autres sources qui font un bilan d’une dizaine de morts.
La Rédaction
Le Pays