Près d’un trimestre après le terme indiqué, la session ne s’est toujours pas tenue, “en dépit des multiples initiatives prises par le Mali dans ce sens auprès des instances du G5 Sahel pour y attirer leur attention”, affirme le colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement malien. Pour le Mali, il s’agit une violation des textes, sous l’influence d’un État extra-régional.
Le gouvernement malien révèle que dans sa dernière correspondance du 22 avril 2022 adressée au général Mahamat Idriss Deby, président du Conseil militaire de transition et président en exercice du G5 Sahel, le président de la transition malienne colonel Assimi Goïta avait prévenu qu’en l’absence de progrès substantiel sur la question d’ici le 15 mai 2022, la République du Mali se verra dans l’obligation de suspendre sa participation aux organes du G5 Sahel y compris la force conjointe.
Source: alwihdainfo