Pascal Affi N’guessan, le président du FPI, exprime son regret face à la décision du Mali, du Burkina Faso et du Niger de se retirer de la CEDEAO, souhaitant que ces nations reconsidèrent leur annonce.
Les trois pays en question ont officiellement déclaré leur intention de quitter la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, justifiant cette décision par la volonté de leurs dirigeants de promouvoir l’intégration entre les États de la sous-région et de favoriser les idéaux de fraternité, de solidarité, d’entraide, de paix et de développement.
Dans un communiqué commun, le Mali, le Burkina Faso et le Niger expriment leur amertume et leurs regrets, soulignant avec déception que, après 49 ans d’existence, la CEDEAO s’est éloignée des idéaux de ses fondateurs et du panafricanisme. Ils estiment que l’organisation sous-régionale, influencée par des puissances étrangères, a trahi ses principes fondamentaux, devenant ainsi une menace pour ses États membres et leurs populations.
De plus, les trois pays soulignent le manque d’assistance de la CEDEAO dans leur lutte existentielle contre le terrorisme et l’insécurité, accusant l’organisation d’adopter une position irrationnelle et inacceptable lorsque eux-mêmes ont cherché à prendre en main leur destin. Face à ces constats, les États dirigés par le capitaine Ibrahim Traoré, le colonel Assimi Goïta et le général Tchiani Abdourahamane ont pris « leurs responsabilités devant l’histoire » en répondant aux aspirations, préoccupations et attentes de leurs populations. Ils ont ainsi décidé en toute souveraineté de se retirer immédiatement de la CEDEAO.
Pascal Affi N’guessan exprime quant à lui l’espoir que cette décision ne sera pas mise en œuvre. Il tweete : « Je regrette la décision de trois pays frères qui viennent d’annoncer leur départ de la CEDEAO. L’avenir de l’Afrique réside dans le renforcement de l’intégration entre nos États, certainement pas dans la désintégration et la balkanisation », faisant ainsi part de son point de vue sur la situation.
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