Lundi 28 août 2023, le Conseil de sécurité des Nations unies s’est réuni pour faire le bilan du processus de retrait de la Mission des casques bleus au Mali. Le gouvernement de Transition par la voix de son représentant permanent auprès des Nations unies a indiqué au cours de cette rencontre que le Mali n’envisage en aucun cas de prolonger le départ de la Minusma au-delà de la date du 31 décembre fixée par la résolution 2690.
Ce lundi 28 août 2023, le Conseil de sécurité des Nations unies a organisé une session spéciale pour faire l’état d’avancement du processus de retrait de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).
Dans son intervention, le représentant spécial du secrétaire général et chef de la Minusma a indiqué que le retrait de la Mission se déroulera en deux phases jusqu’au 31 décembre. Lesquelles seront suivies de la période de liquidation qui commence le 1er janvier 2024.
Selon El-Ghassim Wane, la première phase de retrait a commencé le 17 juillet dernier avec la fermeture des bases avancées les plus petites et les plus isolées. D’après, le chef de la Minusma, le 25 août s’est achevée la première phase avec la fermeture du camp de Ménaka.
Toutefois, El-Ghassim note que c’est la deuxième phase qui sera la plus difficile et complexe en raison du calendrier serré et la dégradation de la situation sécuritaire.
“Des opérations extrêmement difficiles en raison du calendrier serré et des conditions sécuritaires et logistiques dans le pays”, a fait savoir El Ghassim Wane.
Bamako reste tout de même formelle, pas de plan de B envisageable, les Nations unies doivent faire de même en créant toutes les conditions pour réaliser l’exécution de ce plan dans son délai.
Issa Konfourou, représentant permanent du Mali auprès des Nations unies a précisé à l’issue de cette réunion que le gouvernement malien n’envisage pas de prolongation du départ de la Mission au-delà de la date du 31 décembre fixée par la résolution 2690 du Conseil de sécurité de l’ONU.
Rappelons que d’ici à la fin de l’année 13 000 militaires et policiers de la force onusienne devront quitter le territoire malien pour rejoindre leurs pays respectifs.
Ousmane Mahamane
Mali Tribune