« Trop, c’est trop » ; « nous voulons notre droit qui est notre salaire » ; « nous ne réclamons que notre salaire », tels étaient les slogans des agents de la mairie de la commune II, ce 25 juin 2020, devant ladite municipalité lors d’un sit-in organisé par le comité SYNTRACT (syndicat des travailleurs des collectivités territoriales). Ils menacent d’observer un arrêt de travail de cinq (5) jours à partir du 06 juillet 2020.
Les objectifs de ce sit-in, selon ses initiateurs, étaient de manifester leur mécontentement par rapport au retard de payement d’arriérés de salaires de deux mois (avril et mai 2020) ainsi que les droits à l’assurance maladie obligatoire (AMO) et de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS).
Depuis le mois d’avril dernier, les travailleurs de la mairie de la commune II du district de Bamako ne perçoivent pas leurs arriérés de salaire. En effet, ils se sont mobilisés de nouveau, pour manifester leur mécontentement, à travers ce sit-in, qui sera suivi par un arrêt de travail de cinq (5) jours à partir du 06 au 10 juillet 2020, si les travailleurs n’étaient remis dans leurs droits.
Le secrétaire général du comité SYNTRACT de la commune II du district de Bamako, M. Zoumana Sissoko, dans ses explications, a indiqué que les agents de la mairie réclament trois points essentiels, au maire Cheick Aba Niaré. En outre, le responsable syndical a informé que les droits à l’Assurance maladie obligatoire (AMO) et à l’Institut national de prévoyance social (INPS) ne sont suspendus pour les travailleurs de la mairie de la commune II, depuis plus d’un an.
Par contre, les agents ne trouvent d’autres moyens que de manifester leur indignation, à travers les sit-in et arrêts de travail. D’où, le nouveau préavis de grève de cinq jours, à partir du 6 juillet prochain.
Le secrétaire général a fait savoir que le préavis a été déposé le 19 juin 2020, sur la table du maire Cheick Aba Niaré par le comité syndical.
Dans le préavis de grève dont nous avons une copie, le syndicat réclame au maire, trois points de revendication : le paiement immédiat des arriérés de salaires des mois avril et mai 2020 auquel s’ajoute l’ouverture, sans délai, des droits des travailleurs à l’Assurance maladie Obligatoire (AMO).
Si ces doléances ne sont pas satisfaites, les travailleurs se donnent droit d’observer une grève de cinq jours, à compter de ce 6 juillet 2020.
Par SABA BALLO
Source : INFO-MATIN